Algérie

Sorocaba, la ville calme



Sorocaba, la ville calme
Le quotidien des envoyés spéciaux de la presse algérienne au Brésil reste rythmé par la course contre la montre et l'information.Pas beaucoup de temps pour faire du tourisme et couler de petites tranches de vacances dans ce vaste pays aux multiples caractéristiques.D'un Etat, d'une ville à une autre. Après avoir posé nos bagages à Socoraba jeudi, il faut se préparer à rejoindre Belo Horizonte, dans l'Etat du Minas Gerais, à 600 km de la ville choisie comme camp de base des Verts au Brésil. Socoraba est belle ville située à 100 km de la fournaise de Sao Paulo, capitale de l'Etat de Paulista ou résident plus de 20 millions de personnes.Les gens aisés ont choisi Sorocaba pour vivre tranquillement loin du bruit de Sao Paulo et de ses contraintes. Le visiteur étranger est agréablement surpris par la qualité de vie à Sorocaba. La ville est propre, spacieuse et offre beaucoup de similitudes avec les belles métropoles sud-africaines avec des quartiers résidentiels à perte de vue, des avenues dignes de ce nom et un service public de qualité. Surtout les transports urbains. Il fait bon vivre dans cette ville où les Algériens ont pris leurs quartiers qui pour couvrir le regroupement des Verts, qui pour venir encourager l'équipe nationale avant son entrée en lice contre la Belgique, dans deux jours à Belo Horizonte.Aujourd'hui, les Algériens quitteront Sorocaba par air et par route pour rejoindre la ville où se jouera la rencontre Algérie-Belgique. Lundi, Sorocaba se videra de la présence algérienne l'espace de trois jours, avant le retour sur place prévu à partir de mercredi prochain. Les chauffeurs de taxi, plus que les hôteliers, se frottent les mains ; ils ont multiplié par trois le prix de transport. Délier les cordons de la bourse est un exercice maintes fois répété chaque jour, à la grande joie des drivers ravis par la présence de cette clientèle venue de la très lointaine Algérie. Seule ombre au tableau idyllique : la difficulté de communiquer avec les Brésiliens, retranchés derrière le portugais et refusent obstinément de faire l'effort de parler d'autres langues. A part cela, il fait bon vivre à Sorocaba.




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