Sonatrach récupère sa zone industrielle
On apprend de sources sûres que le groupe Sonatrach tiendra une assemblée générale le 15 avril prochain pour concrétiser la liquidation « fusion-absorption » des deux zones pétrochimiques de Skikda et d'Arzew. La zone de Skikda, l'Egzik, et celle d'Arzew, l'Egzia, auront ainsi à intégrer la société mère. Le travail d'approche pour cette action a été engagé auprès des deux entreprises bien avant, afin d'emmener les organes sociaux gérant ces deux SPA, à adopter l'intégration du groupe Sonatrach. Selon les mêmes sources, Sonatrach cherche, par cette démarche, à s'assurer de la réussite du flux d'investissements impressionnant caractérisant les deux pôles hydrocarbures que sont devenus Skikda et Arzew. « C'est une démarche presque inévitable, car dans l'esprit traditionnel de gestion des zones pétrochimiques il y avait comme une rupture entre l'investissement à y implanter et les garanties de gestion pluridisciplinaire (sécurité, environnement), qui étaient du ressort des entreprises de gestion », a expliqué notre source.Et de poursuivre : « En fusionnant ces zones, Sonatrach disposera désormais de davantage de moyens de gestion et de contrôle, voire de capacités d'imposer sa vision de gestion au diapason de ses investissements. » La nouvelle, qui a déjà fait le tour de la plateforme pétrochimique de Skikda, semble être bien accueillie aussi bien par le partenaire social que par le personnel de l'Egzik. Le secrétaire général de l'union de wilaya l'UGTA a exprimé sa satisfaction en déclarant que « ce sont les travailleurs qui auront à bénéficier des avantages salariaux ainsi que de la pérennité de leur emploi en intégrant l'entreprise mère ». A noter que l'Egzik a été créée le 3 mars 1984 avant d'être transformée en société par actions le 26 mai 1999. Elle assurait l'administration et la gestion de la zone pétrochimique de Skikda qui s'étale sur plus de 1200 ha et englobe plusieurs unités dont certaines sont en cours de construction.
Posté Le : 31/03/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : K. Ouahab
Source : www.elwatan.com