Algérie

Sonatrach négocie deux projets de GNL au Venezuela



Sonatrach négocie deux projets de GNL au Venezuela
Sonatrach a relancé les négociations sur sa participation dans deux projets de GNL au Venezuela et a, en outre, manifesté son intérêt pour développer des gisements dans la riche région pétrolifère de l'Orénoque, a indiqué son PDG, Mohamed Meziane, cité par l'APS. « Au départ, Sonatrach avait soumis une offre à la compagnie vénézuélienne PDVSA sur deux projets de GNL, mais les conditions d'attribution étant draconiennes, Sonatrach n'a donc pas pu répondre à ces critères », selon la même source. « La participation qui nous a été proposée dans ces projets avait été fixée à 10%, avec un niveau de financement important et des conditions financières un peu sévères. Les retombées et les avantages de ces projets ne semblaient pas être très économiques pour Sonatrach », a indiqué M. Meziane. Cependant, « nous avons relancé récemment la question de sa participation au développement de ces deux projets. Nous avons reposé la question de notre participation dans ces projets. A ce sujet, le président vénézuélien, M. Hugo Chavez, avait déclaré lors de sa dernière visite en Algérie vouloir voir Sonatrach participer dans le secteur gazier » au Venezuela, a indiqué M. Meziane. A propos de la région pétrolifère de l'Orénoque, M. Meziane a indiqué que « son groupe, activant dans l'extraction des bruts légers seulement, ne dispose ni de la technicité ni de l'expérience lui permettant l'extraction des bruts lourds, d'où la nécessité de s'associer à d'autres partenaires dans pareils projets ».« Sonatrach vise, d'ici 2015, une production de 120 000 barils/jour à partir des gisements qu'il développe à l'international », a indiqué par ailleurs Mohamed Meziane. « Sonatrach prévoit aussi de tirer 150 millions de dollars par an dans les services d'engineering et de construction consentis par ses filiales à l'étranger », selon la même source. Sonatrach est présente en Egypte avec le norvégien Statoil Hydro, au Pérou dans le grand gisement de Camisea, en Libye, au Niger, en Tunisie, au Mali avec l'italien Eni et en Mauritanie avec le français Total. « Sonatrach est aussi intéressée d'investir en Colombie et au Moyen-Orient, notamment en Irak, où des potentiels d'investissement existent », selonM. Meziane. « En Afrique, Sonatrach est en train d''uvrer pour concrétiser le méga-projet du gazoduc TSGP devant relier le Nigeria au continent européen », a indiqué le responsable de la compagnie. A propos des répercussions de la crise économique mondiale sur l'investissement dans l'amont pétrolier algérien, le responsable de Sonatrach a affirmé que « son groupe est prêt à céder jusqu'à 49% des participations dans les périmètres où il opère et proposés actuellement à la cession d'intérêts ».Questionné si le programme d'investissement dans les engrais risque d'être compromis par les mesures anti-dumping imposées par l'Union européenne sur les fertilisants algériens, le PDG de Sonatrach a indiqué que « la demande en engrais n'est pas seulement une demande européenne, il y a une demande croissante dans d'autres régions du monde en Amérique et en Asie ». A propos de l'impact de la baisse des cours de brut sur le prix du gaz, M. Meziane a indiqué que « l'indexation des prix du gaz algérien varie selon les contrats gaziers signés avec les clients. Le prix du gaz est indexé soit au pétrole soit aux produits concurrents comme l'électricité, le charbon, le fioul, le gasoil, pour lui permettre de pénétrer sur des segments de marché où le pétrole est dominant ».


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