Les instances syndicales de la cacique UGTA viennent de suspendre de leur fonctions quatre syndicalistes relevant de la section syndicale de Sonatrach-DP de Hassi R'mel, selon des informations fournies par des salariés.
La décision, avec effet immédiat, étant prise en catimini, les motifs de la suspension sont restés inconnues, pour des raisons non affichées par ses auteurs. L'information s'étant répandue telle une traînée de poudre dans le milieu des travailleurs, ces derniers, dans leur majorité, expriment une consternation indescriptible et pour cause, nous dit-t-on, « les concernés ne sont autres que les meneurs du mouvement de protestation de 2011''.
Mouvement historique qui, souvenons-nous, n'avait pas laissé indifférent le management de Sonatrach et apporté son lot d'acquis socioprofessionnels aux pétroliers. L'actuelle section syndicale censée représenter un effectif de quelques 13 000 s'est donc trouvée devant une situation de blocage qui l'a plongée dans une profonde léthargie depuis son installation, selon les travailleurs ce qui a créé des dissensions interminables en son sein, à croire les syndicalistes suspendus, c'est suite à leur ''lettre d'intention de se démarquer'' des instances syndicales de l'UGTA que la décision de les suspendre de leurs fonction, est intervenue. Une lettre adressée à la centrale syndicale de Sidi Saïd, depuis fin décembre de l'année écoulée, restée lettre morte, ajoutant la même source que l'indifférence de la centrale syndicale UGTA et l'ingérence de l'administration sont les raisons, entre autres des dissensions qui continuent à miner la section syndicale UGTA de Sonatrach-DP de Hassi R'Mel.
Cette dernière a brillé par son immobilisme complice, depuis son installation. sse disant ''soucieux de la préservation des intérêts des travailleurs'', les syndicalistes suspendus comptent ont déclaré leur intention de se démarquer des structure de l'UGTA, pour se consacrer désormais, à l'action syndicale sur le terrain au côté des travailleurs pour faire barrage à leurs détracteurs qu'ils qualifient de ''pseudo syndicalistes qui ont confisqué leur combat pour la dignité'', convaincus de leur action, ils reprochent aux unions de wilaya et locale, ''les pratiques de marginalisation et de discrimination, et d'exceller dans la politique de la division'', considérant que la décision de suspension ''est une provocation de plus'', ils comptent d'ors et déjà investir davantage le terrain pour la constitution d'un comité de participation à l'instar de l'ENGCB, conformément à la législation et la réglementation en vigueur.
Il faut dire que cette crise sans précédant, hypothéquera sans doute, les activités culturelles et sportives prévues à l'occasion du 24 février prochain pour célébrer le double anniversaire de la création de l'UGTA et de la nationalisation des hydrocarbures.
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Posté Le : 04/02/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Taleb Badreddine
Source : www.elwatan.com