A quelques jours du mois sacré du Ramadhan, les ex-employés contractuels de Sonatrach Haoud El Hamra se sentent délaissés, après plusieurs mois de leur licenciement. Ils attendent toujours un acte des responsables qui ne semblent nullement se soucier de leur sort et celui de leurs familles. Malgré les courriers adressés aux autorités locales et à la direction générale de l'entreprise depuis octobre 2013, soit le début de la procédure de licenciement, aucune réponse ne leur est parvenue à ce jour.Un silence qui a semé une vive colère chez ces jeunes qui n'ont toujours pas compris l'étourderie et la négligence des autorités vis-à-vis leur situation difficile. «On a frappé à toutes les portes, malheureusement aucune suite n'a été donnée à notre appel, et on commence à perdre patience !» Pour les représentants de ce collectif que nous avons rencontrés, «il est inadmissible de céder à ce licenciement arbitraire malgré qu'on ait travaillé très dur dans des conditions pénibles au péril de nos vies.» L'entreprise a finalement rejeté des ouvriers qui l'ont servie avec abnégation, jetés impitoyablement et sans la moindre considération, racontent-ils avec amertume et indignation.18 jeunes employés contractuels qui travaillaient à Haoud El Hamra-Sonatrach ont été licenciés sans motif et avant les fin de leurs contrats en 2013, et ce, juste après avoir réclamé la régulation de leur situation conformément aux directives du Premier ministre, A. Sellal. M. Harat, directeur par intérim à la direction régionale de Haoud El Hamra, nous a affirmé dans un entretien téléphonique du 2 juin avoir transmis fidèlement les préoccupations et les inquiétudes des employés aux responsable de la direction générale qui, à ce jour, n'ont donné aucune réponse : «On a envoyé plusieurs courriers, mais on n'a reçu aucune consigne particulière jusqu'à ce moment.» Ce dernier ajoute : «La création de postes budgétaires nécessite énormément d'argent et avec les difficultés que connaît l'entreprise actuellement, cela s'avèreimpossible !»Ce responsable considère que lesdits licenciements sont réglementaires vu que les contractuels ont été recrutés pour une durée déterminée et qu'ils ont été libérés juste après l'accomplissement de leur tâche. Pour les ex-contractuels, qui font chaque semaine des allers-retours à la direction régionale de Haoud El Hamra, les choses sont claires : «Nous avons été congédiés plusieurs semaines avant les fin de nos contrats sans motifs et sans être avertis avant même l'achèvement de la mission.» Des travaux qui sont toujours à l'arrêt depuis, selon eux, ce qui confirme l'importance de leurs postes pour l'entreprise. Sans travail, sans revenu et plusieurs bouches à nourrir, ils sombrent petit à petit dans le désespoir face au silence injustifié et la nonchalance des autorités, ce qui laisse s'installer un climat de colère et d'indignation qui peut dégénérer et déraper à tout moment, prenant des tournures extrêmement graves et des conséquences désastreuses si les responsables continuent de faire la sourde oreille.
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Posté Le : 07/06/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Chahinez Ghellab
Source : www.elwatan.com