Le PDG de la compagnie a posé le problème du manque de communication au sein de son groupe, incitant ses cadres à collaborer ensemble afin de rehausser l'image de Sonatrach.Le groupe Sonatrach a réglé une dizaine de litiges avec ses partenaires, soit 80% des contrats qui étaient objet de différends entre le groupe algérien et des groupes pétroliers étrangers, selon le PDG de Sonatrach, qui s'exprimait en marge d'une visite dans la wilaya de Tébessa.
Un règlement en grande partie à l'amiable, ce qui redonne une visibilité à Sonatrach, selon Abdelmoumen Ould Kaddour, et la remet sur l'échiquier des compagnies sollicitées par les plus grands groupes pétroliers mondiaux. Il citera entre autres le norvégien Statoil avec lequel une réunion est programmée aujourd'hui à Alger, pour discuter d'un retour sur le champs de Hassi Mouina abandonné, il y a quelques années.
Au vu de nombreuses «tracasseries bureaucratiques», Ould Kaddour cite aussi ExxonMobil, dont le patron a été nommé à la tête de la diplomatie américaine. Le groupe américain est très intéressé, selon le PDG de Sonatrach, par un partenariat en Algérie et «insiste pour faire affaire avec Sonatrach». Abdelmoumen Ould Kaddour estime que le règlement des litiges avec les partenaires de Sonatrach «a changé l'image de l'Algérie».
Par ailleurs, le PDG de Sonatrach a encore une fois posé le problème du manque de communication au sein de son groupe, incitant ses cadres à collaborer ensemble, afin de rehausser l'image de Sonatrach, mise à mal ces dernières années par ses litiges d'une part, et, par la mauvaise volonté de certains de ses cadres, qui ne jouent pas le jeu, d'autre part. «Depuis une année, j'essaie de changer les comportements des gens qui travaillent avec moi», insiste Ould Kaddour.
Et d'ajouter : «Avant, Sonatrach était une compagnie de renommée mondiale, respectée par ses partenaires et admirée par les Algériens. Aujourd'hui, on se pose des questions sur ce qu'elle est devenue. Heureusement, le règlement des différends redonne à notre groupe une nouvelle aura et incite les entreprises étrangères à nous regarder de manière différente», assure le patron de Sonatrach.
21,9 milliards de mètres cubes exportés vers l'Europe via le gazoduc Mattei
Le gazoduc Enrico Mattei ( ex- Transmed ) reliant l'Algérie à l'Italie, via la Tunisie, a permis de transporter 23,6 milliards de mètres cubes de gaz en 2017, dont 21,9 milliards m³ exportés vers l'Europe, ce qui représente quasi 50% des exportations algériennes de gaz estimées à 55 milliards m³, selon le PDG de Sonatrach.
Les quantités transportées via le gazoduc, le plus important des installations de transport de gaz du pays, sont en légère hausse par rapport à 2016, et devraient se situer au-delà 24 milliards m³ en 2018, au regard des quantités exportées entre le 1er janvier et le 24 février. Un bilan présenté hier par le chef de la direction des gazoducs, Enrico Mattei, située à Oued Sefsafa, près de la frontière tunisienne, fait ressortir, en effet, un volume transporté d'environ 4 milliards m3 depuis le début de l'année.
Le PDG de Sonatrach a précisé que les capacités du gazoduc sont de l'ordre de 34 milliards m³ par an, soit 60 millions m³ par jour, ce qui fait du gazoduc le plus important ouvrage destiné à acheminer le gaz vers l'Europe, en plus des quantités écoulées en Algérie.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 07/03/2018
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Zhor Hadjam
Source : www.elwatan.com