Un citoyen réclame justice
Résidant d?une cité populaire à Draâ Ben Khedda (DBK), depuis l?année 1950, Lounès Azzizi a bénéficié en 1988 d?un lot de terrain à bâtir (d?une contenance de 513 m2) au quartier Touarès, situé dans la même localité. Ce retraité et père de 7 enfants, dont 5 sont mariés, a payé la moitié du prix d?achat du terrain, nous explique-t-on, acte d?attribution et reçu le paiement à l?appui. N?ayant pas les moyens financiers nécessaires pour entamer les travaux d?une nouvelle construction, le terrain a été laissé en l?état où il a été acheté. Mais M. Azzizi a été surpris d?apprendre, il y a quelques semaines par le biais de ses voisins, que sa parcelle de terrain a été cédée par l?agence foncière locale à l?actuel secrétaire général de la commune de DBK, nous explique l?un de ses fils. Ce dernier ajoute qu?« un acte notarial justifiant la vente du terrain en question a été établi le 13 juillet dernier et enregistré sous le numéro 92 volume 35 ». Une information qu?il confirmera quelques jours plus tard. « J?ai consulté un avocat qui m?a expliqué que le lot de terrain est considéré comme libre et vacant, ce qui est complètement faux », affirme encore notre interlocuteur dépité. Afin de rétablir cette « injustice », M. Azzizi a adressé un courrier au wali de Tizi Ouzou dans l?espoir de se voir rétabli dans ses droits et que son terrain lui soit rendu. En attendant, son fils nous déclare qu?une action en justice sera entreprise dans les prochains jours.
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Posté Le : 28/08/2005
Posté par : sofiane
Ecrit par : Lyès Menacer
Source : www.elwatan.com