Son SG, Brent H. Wilton, était hier l'invité de la CGEA à Alger

L'Organisation internationale des employeurs (OIE) réaffirme son engagement pour la défense des intérêts des entreprises privées dont les multinationales, de par le monde, sans lesquelles, selon son secrétaire général, le développement économique et social des pays ne serait pas possible. En visite à Alger sur invitation de la Confédération générale des entreprises algériennes (CGEA), Brent H. Wilton, SG de l'OIE, juge que le secteur privé "est l'essence même du développement d'un pays"."C'est le secteur privé qui crée la richesse et les emplois. Les entreprises privées sont là pour apporter des solutions aux défis majeurs tels que le chômage qui affecte de plus en plus les sociétés de plusieurs pays", a soutenu, en effet, Brent H. Wilton, lors d'une conférence de presse, conjointement animée avec son hôte Habib Yousfi, président de la CGEA. L'OIE, qui compte 150 organisations membres dans 143 pays, encourage, de ce fait, la CGEA, en tant que membre, à jouer pleinement son rôle de défendre les intérêts des entreprises privées en Algérie et faire entendre sa voix au niveau national."Aujourd'hui, la mondialisation a rendu illimité le débat sur le travail. D'où notre objectif de renforcer les capacités de l'ensemble des membres de l'OIE pour que leur voix soit entendue au niveau de chaque pays", a-t-il mentionné, non sans afficher l'intérêt que son organisation porte à l'Algérie en tant que "pays émergent" et son rôle continental "de plus en plus important". Pour le responsable de l'OIE, la réalité des pays émergents d'Afrique dont l'Algérie interpelle plus que jamais, et l'OIE et l'OIT, a-t-il tenté de convaincre, militeraient par ailleurs, pour la préservation des droits de l'Homme et les libertés syndicales. Le discours, plutôt diplomatique, du responsable de l'OIE est adressé à son membre algérien, (la CGEA) qu'il appelle désormais à être "plus actif" aux niveaux régional et continental. Reconnaissant que convaincre les gouvernements sur l'importance des entreprises privées et leur rôle dans le développement social et économique n'est pas une tâche aisée, M. Brent insiste, à ce titre, sur l'importance du dialogue social. Une vertu qu'il reconnaît à la CGEA pour avoir pris part aux différentes tripartites (gouvernement, patronat et syndicat) ayant abouti au pacte économique et social.Le discours de M. Brent, qui a salué au passage ce pacte, n'a pas manqué de rassurer la CGEA sur l'engagement de l'OIE à veiller sur le respect des règles concernant les partenariats économiques et commerciaux internationaux. À signaler que l'invité de la CGEA devait être reçu, dans la même journée d'hier, successivement, par le ministre de l'Industrie et des Mines, celui du Travail, ainsi que par le Premier ministre.F. A.NomAdresse email