Son quota a été réduit de 8.000 m3/j par l’agence nationale des barrages

L’eau potable, 1 jour sur 3 à Sidi Bel-Abbès L’alimentation en eau potable du chef-lieu de wilaya Sidi Bel-Abbès et des localités situées sur le couloir desservi vient d’être revue à la baisse par les services de l’ADE.  Cette révision à la baisse de l’apport en eau potable s’explique par les nouvelles restrictions imposées à la wilaya avec la réduction de pas moins de 8.000 m3 de son quota habituel octroyé par l’agence nationale des barrages à partir de la wilaya de Tlemcen. D’après un communiqué diffusé hier mardi par la cellule de communication de l’unité de wilaya de l’Algérienne des eaux, les aménagements apportés au programme de distribution toucheront tout particulièrement les plages horaires du chef -lieu de wilaya qui sont passées, depuis hier mardi, à 6 heures (de 18h à 00h), à raison d’un jour sur trois. «Afin d’assurer une distribution d’eau équitable et un niveau de pression suffisant pour l’ensemble des habitants, souligne-t-on dans le même communiqué, il a été décidé de procéder à un découpage de la ville de Sidi Bel-Abbès en trois grandes zones bien distinctes, devant être alimentées à tour de rôle, une fois tous les trois jours. Fortement pénalisés par la réduction significative de ses apports en eau de surface à partir des barrages et forages de la wilaya de Tlemcen, la population de la wilaya de Sidi Bel-Abbès ne perd pas moins espoir de voir se concrétiser rapidement les projets structurants de mobilisation des eaux souterraines lancés ou en voie de l’être par les services locaux et centraux de l’hydraulique. Il s’agit notamment du projet de transfert de ressources à partir des nappes du Chott Chergui et du Chott Gharbi sans compter les apports en eau non conventionnelle prévus à partir de l’unité de dessalement de l’eau de mer de Honaine qui sont «en mesure, souligne-t-on, de rétablir ce nécessaire équilibre entre les ressources disponibles et les besoins exprimés par la population», un équilibre devenu en effet bien complexe du fait de l’extension urbanistique de la ville et de la surexploitation des principales ressources aquifères de la wilaya.    A. Abbad