Algérie

Son président a été pourtant condamné par la justice pour tentative de corruption Qui veut sauver la JS Saoura '



Son président a été pourtant condamné par la justice pour tentative de corruption Qui veut sauver la JS Saoura '
Le 4 juin dernier, le tribunal d'Aïn M'lila a rendu son verdict dans l'affaire qui oppose le CA Batna à la JS Saoura. Il a condamné à 18 mois de prison ferme le président de la JS Saoura, Mohamed Zerouati, pour tentative de corruption. Zerouati a décidé de faire appel de cette sentence et, à ce titre, le tribunal d'Oum El-Bouaghi devrait trancher dans les prochains jours dans cette affaire inédite dans les annales du football algérien. Entre-temps, la Ligue professionnelle de football qui avait annoncé l'ouverture d'une enquête à ce sujet, au mois d'octobre 2012, n'a toujours pas rendu publiques ses conclusions. Les observateurs s'interrogent même si enquête il y a eu au sein de la LFP. C'est ce qui a du reste obligé le président du CAB, Nezzar, à recourir à la justice au moment où les statuts de la FAF lui dictent plutôt de régler le contentieux en interne, c'est-à-dire au sein des structures du football. En effet, les deux articles des statuts de la FAF, 65-1 et 65-2, stipulent que "les membres de la FAF, les ligues et leurs membres, les clubs et leurs membres, les officiels, les joueurs, les agents de joueurs et de matches s'engagent à soumettre leurs litiges exclusivement aux juridictions de la FAF, de la CAF et de la Fifa. Les membres de la FAF, ligues et membres, clubs et membres de clubs qui contestent les décisions d'organes fédéraux sont tenus d'épuiser tous les moyens de recours existants au sein de FAF". Ce reproche a été du reste fait par la LFP à la direction du CAB qui ne sait plus franchement où donner de la tête. D'une part, vous avez la LFP qui ne fait absolument rien pour faire toute la lumière sur cette affaire et, d'autre part, des statuts contraignants. Plus grave, certaines déclarations distillées dans la presse laissent entendre que la LFP ne compte pas se référer au verdict de la justice, puisque Kerbadj décrète déjà que "le listing téléphonique et les enregistrements de communications sur la base desquels la justice a tranché en première instance ne sont pas des preuves irréfutables". Kerbadj, juriste de formation, semble-t-il, a une lecture bien singulière de la loi. Il se permet même le luxe de ne pas reconnaître la sentence du tribunal d'Aïn M'lila qui l'obligerait à faire appliquer l'article 80 du code disciplinaire de la FAF. Ce dernier prévoit, entre autres, la "suspension de l'équipe pour la saison en cours et rétrogradation du club en division inférieure". De là, dire que Kerbadj milite pour le maintien contre vents et marrées de la JSS en L1, il n'y a qu'un petit pas à franchir.


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