Entourée de sa famille et de ses amies, devant un parterre d'intellectuels, la jeune Souha Lakhdari a présenté mercredi dernier à la bibliothèque du Palais de la Culture Moufdi-Zakaria à Alger, son tout premier livre.Jeune élève de 3e année en journalisme à l'université d'Alger, Souha Lakhdari qui n'a que 20 ans a annoncé mercredi au Palais de la culture Moufdi-Zakaria la sortie de son premier ouvrage intitulé Au nom de toutes. En fait, le livre édité chez Necib devait sortir le 8 mars dernier à l'occasion de la journée internationale de la femme. Souha a mis une année pour l'écrire et une autre pour le publier, et de ce fait, elle veut marquer de son empreinte la scène littéraire algérienne. C'est autour du mariage que Souha érige son roman. «C'est une lettre ouverte à toutes les jeunes filles algériennes, maghrébines, musulmanes», a-t-elle dit, avant de préciser que ce livre s'adresse en premier lieu aux femmes, en second aux jeunes filles et en troisième lieu aux hommes. « Je ne me fais pas la porte-parole des femmes, mais à travers ce livre, j'apporte ma petite contribution, ma vision de la société. Je refuse d'être emprisonnée dans une société qui renie la femme, la marginalise et la réduit», a-t -elle déclaré. La jeune Souha se pose les bonnes questions. Elle situe son roman au c?ur de l'actualité brûlante qu'elle relate avec beaucoup de précision. «On a tendance à fixer le mariage comme un but, une fin en soi. Si une femme réussit, il faudrait qu'elle soit mariée, les études ne servent à rien. J'ai plus à offrir à ce monde qu'un mariage et des enfants ou autre», a-t-elle martelé en disant que c'était ça, sa principale motivation pour écrire le livre. Elle expliquera par ailleurs qu'au fur et à mesure, sa pensée s'est développée. «Il ne s'agissait plus que de mariage.Ce livre est un cri, ma protestation. C'est devenu plus profond que ça? loin des clichés. Ce n'est pas dit clairement (dans le livre ndlr), mais une femme doit rester dans une certaine place, ne pas dépasser une certaine limite, il ne faut pas qu'elle soit plus ambitieuse que l'homme, ne pas être mieux que lui, il ne faut pas, il ne faut pas? Je suis contre les féministes qui crient à l'égalité à tort et à travers. On n'est pas égales aux hommes, même biologiquement, par contre, le respect est primordial et là on ne parle pas d'égalité, et c'est aussi le message de mon livre, le fondement de ma réflexion». écrit sur 227 pages, l'ouvrage Au nom de Toutes, est un message de paix et d'harmonie, un cri que Souha lance à la société. Enfin, en attendant de lire ce livre, on ne peut qu'encourager Souha qui rêve d'être une grande romancière.
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Posté Le : 12/03/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Sara Boualem
Source : www.letempsdz.com