Algérie

Son plan de paix a pris l'eau faute de coopération israélienne



Barack Obama recevra le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas le 17 mars pour évoquer les négociations de paix avec Israël, en fait, pour essayer d'obtenir de sa part de nouvelles concessions. La rencontre aura lieu deux semaines après la rencontre programmée entre le président des Etats-Unis et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Ce qui en dit long de cet examen des négociations sur lesquelles Obama est censé jouer sa crédibilité et son poids dans la région moyen et proche-orientale. Le président américain, depuis le lancement de son plan, n'a pas cessé, en effet, de prendre à chaque étape le pouls des Israéliens et d'eux seuls. Ce mini-branle-bas diplomatique doit surtout permettre à la Maison-Blanche de prolonger son plan dont la date butoir tombe fin avril. Les négociations de paix directes entre Israël et les Palestiniens devaient, à l'origine, durer neuf mois. L'annonce de leur échec a été faite par le secrétaire d'Etat américain, John Kerry, qui depuis fin juillet 2013 n'a pas arrêté de faire la navette entre Jérusalem, Ramallah et Washington, accessoirement, l'Arabie saoudite et la Jordanie. Echec sur toute la ligne, puisque le fameux accord-cadre entre les deux parties est resté au stade de projet, les délégations israélienne et palestinienne ne s'étant pas officiellement rencontrées depuis l'ouverture solennelle dans le bureau ovale d'Obama. C'est l'équipe de Kerry qui a fait la navette entre les deux parties. Evidemment, le département d'état n'a jamais reconnu que c'est Israël qui a mis son coude sur les négociations, poursuivant en toute impunité la recolonisation de la Cisjordanie. Lors de son dernier voyage au Proche-Orient en janvier, John Kerry avait présenté un projet d'accord-cadre traçant les grandes lignes d'un règlement définitif portant sur les questions dites de "statut final" : les frontières, les colonies, la sécurité, le statut de Jérusalem et les réfugiés palestiniens. Abbas l'a rejeté, car il fait la part belle aux Israéliens à qui ne sont pas demandé des concessions ni territoriales ni sécuritaires.D. B.NomAdresse email




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