Algérie

Son MCO est condamné à battre le MOB Solinas joue son avenir



Son MCO est condamné à battre le MOB Solinas joue son avenir
Samedi après-midi, au stade Zabana, face au Mouloudia de Béjaïa, l'entraîneur italien du MCO Gianni Solinas jouera son avenir proche à la tête des Rouge et Blanc.Seul un succès probant lui permettrait de bénéficier de davantage de temps et de garder la confiance de son président, Youssef Djebbari.
Car, bien que le dernier nommé ainsi que son manager général Haddou Moulay eurent affirmé, dans la foulée de la glissade à Lavigerie, qu'ils étaient de fervents partisans de la continuité et de la stabilité au niveau de la barre technique d'un club qui en a justement grandement besoin, après avoir souffert la saison dernière d'une valse à sept avec autant de techniciens consommés, il demeure cependant clair que tout résultat, autre qu'une victoire samedi sur le promu béjaoui ferait changer d'avis et de discours, la direction oranaise.
Surtout que toutes les tendances au sein de la grande famille mouloudéenne s'accordent à penser que le "coaching gagnant" n'est pas vraiment la qualité première de Gianni Solinas, lequel a démontré, à Tizi-Ouzou face à la JS Kabylie et, surtout, à El-Harrach chez l'USMH qu'il n'était pas réellement "le stratège tel que présenté par sa direction". Surtout que son bilan comptable n'est pas tellement flatteur. Les faits, têtus, et l'implacable vérité du terrain sont bien là pour l'attester : "son" MCO n'a gagné qu'un seul des six matches depuis l'entame de l'exercice en cours.
Aussi, autant à l'issue de la défaite à Tizi Ouzou ou du nul à domicile face au CSC, beaucoup avaient exprimé leur satisfaction du jeu produit par les coéquipiers de Mohamed Amine Aoued, autant samedi dernier en fin de journée des doigts accusateurs étaient pointés en direction de l'ex-préparateur physique de l'Entente de Sétif.
À l'Italien, étaient notamment reproché ses choix relatifs à la composante humaine du onze titulaire ainsi qu'à ses changements, trop tardifs, aux yeux des supporters mouloudéens.
Beaucoup n'avaient, ainsi, pas compris pourquoi le technicien italien s'entêtait à laisser sur le banc de touche un avant-centre de la réputation de Farès Amrane, sacré meilleur buteur de la Ligue 2 la saison dernière et l'un des principaux artisans de l'accession historique du Mouloudia de Béjaïa parmi l'élite, le confinant dans un rôle de joker de luxe qui ne lui convient, apparemment, plus.
D'autres, encore plus nombreux, ne digèrent toujours pas le maintien de l'attaquant Mohamed Benyettou comme titulaire indiscutable alors que sa maladresse, ses limites techniques et son manque de percussion et de punch font de lui la risée du stade Zabana chaque fois que le MCO s'y produit.
Face à cette grogne montante, Gianni Solinas, en bon Italien très attaché plus au résultat qu'à la manière, sait désormais ce qui lui reste à faire avant de recevoir le MOB. Son avenir proche en dépend grandement.
R B
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