Sommet UA : le changement climatique ne doit pas être relégué à la périphérie de l'agenda mondial du développement

ABEBA- Le président de l'Afrique de Sud, Cyril Ramaphosa a jugé dimanche impératif de ne pas "reléguer" le changement climatique à la périphérie de l'agenda mondial du développement.Présentant son rapport sur le changement climatique devant le comité CAHOSCC des chefs d'Etat et de gouvernement africains, lors du 35e sommet de l'UA, M. Ramaphosa a déclaré qu'il était "impératif que nous ne perdions pas notre élan et que le changement climatique ne soit pas relégué à la périphérie de l'agenda mondial du développement".
Il a souligné que l'Afrique subit les "pires impacts des phénomènes liés au réchauffement climatique tels que les sécheresses, les inondations et les cyclones".
Le Président sud-africain a, ainsi, relevé qu'une "approche unique" pour des problèmes "complexes", comme la transition des combustibles fossiles, qui ne tient pas compte des réalités sur le terrain en Afrique, "ne fonctionnera pas et n'est ni juste ni équitable".
Il a également jugé "impératif" de développer une position africaine "forte" et "cordonnée", en vue d'obtenir les résultats attendus pour l'Afrique à la COP27 qui se tiendra en Egypte, en novembre prochain.
L'intervenant a appelé aussi à la reconnaissance des besoins et des circonstances "spécifiques" de l'Afrique à l'échelle mondiale en raison "de nos économies basées sur les ressources naturelles et des niveaux élevés de pauvreté, de chômage et de sous-développement".
M.Ramaphosa a appelé, à cette occasion, tous les pays à travailler dans un esprit d'unité et de solidarité, indiquant qu'il faudrait défendre le droit des pays africains et ceux en développement à accéder à un soutien financier et technologique.