Algérie

Sommet extraordinaire de la CéDéAO, le 9 janvier, à Accra



Le bilan de l'attaque de mercredi contre une unité de l'armée malienne dans le nord-ouest du pays, à la frontière avec la Mauritanie, s'est alourdi à 15 soldats tués, alors que 38 terroristes ont été abattus, a indiqué la Direction de l'Information et des relations publiques des armées (DIRPA) dans un communiqué.»Le bilan annoncé (mercredi) a évolué de 8 à 15 morts, 7 blessés et 2 véhicules détruits du côté des Forces armées maliennes (FAMa).Du côté des assaillants, 38 corps ont été découverts (jeudi) sur le terrain, des armes et des munitions récupérées», selon le communiqué. Un précédent bilan faisait état de 8 soldats tués et 31 terroristes neutralisés. Une unité militaire de la région de Nara a été visée mercredi par une attaque à la mine artisanale et à l'arme lourde. Ce type d'attaque est très fréquent dans la région de Nara. Ainsi, le 14 novembre dernier, au moins quatre soldats ont été tués et 14 autres blessés à Guiré.
Depuis 2012, le Mali est confronté à une profonde crise multiforme sur le plan sécuritaire, politique et économique.Par ailleurs, on apprend que la Communauté des Etats ouest-africains (CEDEAO) tiendra le 9 janvier courant à Accra, capitale du Ghana, un sommet extraordinaire sur le Mali, selon des informations diffusées par les médias locaux.
La CEDEAO «prend note d'un projet de chronogramme sur les élections transmis par la délégation malienne conduite par le ministre chargé des Affaires étrangères au président ghanéen» Nana Akufo Addo, ont-ils indiqué. Le ministre malien des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop a expliqué à la télévision d'Etat qu'il avait présenté à Nana Akufo Addo une prolongation de cinq ans de la transition vue, selon lui, comme un «maximum».
Le chef de la diplomatie malienne a par ailleurs invité le médiateur de la CEDEAO pour le Mali à se rendre à Bamako mercredi prochain. Jeudi dernier, les participants aux «Assises nationales de la refondation», tenues à Bamako, présentées comme la phase finale des consultations préalables à des élections et à un retour des civils au pouvoir au Mali, ont proposé de prolonger l'actuelle transition de «six mois à cinq ans».
Le Mali a été le théâtre de deux changements anticonstitutionnels en moins d'un an en août 2020 et mai 2021.
Les militaires s'étaient engagés sous la pression de la CEDEAO, médiatrice, et d'une partie de la communauté internationale, à remettre le pouvoir aux civils après des élections présidentielle et législatives programmées en février 2022. Mais les autorités ont finalement notifié à la CEDEAO être dans l'incapacité de respecter le calendrier convenu.


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