Algérie

SOMMET DES CHEFS D'ETAT ET DE GOUVERNEMENT, PLENIÈRE DU PARLEMENT EUROPEEN (PE) Quand les lignes bougent



Mohamed Sidati, ministre sahraoui, délégué auprès de l'UE, cachait, à peine, son immense joie suite à la résolution du Parlement européen sur le Sahara occidental. François Hollande, président français, ne cessait pas, pour ce qui le concerne, ses vibrantes plaidoiries en faveur de l'Algérie.
Y a-t-il un lien entre les deux postures ' Oui ! Assurément... Les euro-députés à Strasbourg ont tout dit, tout ficelé, tout envisagé concernant le dossier sahraoui. Droits fondamentaux de la population », «liberté d'association», d'expression», «droit de manifester » à Laâyoune et partout en territoire sahraoui occupé. Les euro-parlementaires exigent aussi, dans la foulée, «la libération des prisonniers politiques sahraouis», ils disent bien prisonniers politiques, pas prisonniers tout court. Les commissions interparlementaires ont proposé pour la plénière un suivi international de la situation des droits de l'homme au Sahara occidental» et «un référendum d'autodétermination conforme aux résolutions de l'ONU». Toute cette littérature est passée, comme une lettre à la poste, lors du vote. Ce qui est intéressant à relever est l'attitude positive des blocs parlementaires français. Traditionnellement, les eurodéputés hexagonaux travaillent pour les intérêts marocains, sur le dossier sahraoui. Hormis les Verts et les communistes, il n'en a pas été de même cette fois-ci. Toutes les chapelles ont applaudi et voté la résolution, ce qui est une première. F. Hollande à Strasbourg (plénière Parlement européen), Paris, lors de l'accueil de A. Merkel, chancelière allemande, et, hier à Bruxelles (Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement), le président français n'a pas cessé de plaider pour l'Algérie. Avec les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE, le président français a validé sa feuille de route algérienne et est déterminé, selon des indiscrétions bruxelloises, à maintenir le cap pro-Alger, pendant longtemps, durablement. La nouvelle posture élyséenne sur l'Algérie est, selon toute vraisemblance, d'ordre doctrinal. Didier Reyders, ministre belge des Affaires étrangères, qui sera prochainement à Alger, fera savoir à ses interlocuteurs les nouveaux messages de Bruxelles. Le relex belge étant un relais incontournable. Bruxelles étant aussi et surtout l'Europe.


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