Algérie

Sommet de Damas sans les alliés de Washington Questions lourdes et alibi libanais



Des mises au point et quelques vérités sont sorties de ce sommet arabe boycotté par les alliés de Washington. Le cache-sexe libanais n'a pas fonctionné. Des pressions ont été exercées sur la Syrie pour qu'elle s'ingère dans les affaires internes du Liban, mais Damas a refusé. Le discours d'ouverture du sommet arabe, hier, a été l'occasion, pour le président syrien Bachar Al-Assad, de faire une mise au point en réponse à l'argument mis en avant par les régimes arabes sous influence américaine pour bouder le sommet de Damas en se faisant représenter à un niveau inférieur. Onze chefs d'Etats arabes ont néanmoins assisté à ce sommet, malgré les manoeuvres des régimes saoudien et égyptien qui ont cherché à « punir », sur commande américaine, le régime de Damas, pris en grippe par Washington. Une moitié de chefs d'Etats arabes présente, une moitié absente, cela donne une image assez fidèle de l'état nul de « l'action commune » dont il a été beaucoup question. La crise libanaise est sérieuse, ces fondements sont internes avec de fortes ingérences étrangères. C'est bien une question « arabe », mais elle sert d'alibi à des régimes qui ont ouvertement choisi de faire de la Syrie et de l'Iran des « ennemis » au plus grand bénéfice d'Israël. Cela correspond totalement à l'agenda américain, en partie guerrier, dans la région. Le président syrien s'est fait fort de souligner qu'on demandait une ingérence de la Syrie en faveur des groupes libanais qui ont le soutien de Washington et de Ryad. Apparemment, les « modérés » n'y voient aucun paradoxe avec le fait que, depuis des années, ils demandent à ce que la Syrie lève la main sur le Liban. « Je voudrais faire une mise au point sur ce qui se dit à propos d'une ingérence syrienne au Liban. C'est le contraire qui est vrai, car des pressions sont exercées sur la Syrie depuis plus d'un an pour qu'elle s'ingère dans les affaires internes du Liban, mais nous avons refusé de le faire », a-t-il déclaré en soulignant, que la « la clef d'un règlement est aux mains des Libanais eux-mêmes ». Le constat-aveu de Mahmoud Abbas


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