Algérie

Sommet africain: L'Algérie présentera son rapport sur la gouvernance



L'Algérie présentera son rapport sur la gouvernance en marge du sommet de l'Union africaine, qui se tiendra les 30 et 31 du mois en cours à Addis-Abeba. «C'est un rapport de 640 pages sur la gouvernance politique, économique et sociale de l'Algérie sur la base de chiffres vérifiés et vérifiables,» a dit Messahel en l'exhibant fièrement. Le rapport est élaboré au titre du mécanisme d'évaluation par les pairs créé dans le cadre du Nepad et sera rendu public en février prochain.

 Le sommet africain abritera aussi une réunion du Nepad. Les participants aborderont, entre autres, la situation au Soudan, en Libye et au Mali, mais le thème central sera le commerce interafricain et les stratégies de développement qui seront débattus au sein de comités d'experts parallèlement au sommet. Il est aussi programmé l'élection de 8 commissaires. Le représentant de l'Algérie, Ramdan Amamra, briguera dans ce cadre, son 2ème mandat.

 Il est constaté qu'un «bon millier» de Touareg sont rentrés au Mali après avoir participé dans le conflit libyen, dont la plupart, dit Messahel, «ne posent pas de problèmes au gouvernement malien». Selon lui, il existe des groupes d'entre eux qui posent des revendications politiques et parfois économiques et sociales. Il explique que «c'est une petite minorité de Touareg qui demande l'indépendance, parfois l'autonomie ou un partage des territoires». Mais, affirme-t-il, «les grands chefs des tribus touareg sont contre».

 Le ministre délégué tient à noter que «nous faisons la différence entre les activités de l'AQMI et les Touareg», affirme le ministre délégué qui rappelle que «l'Algérie s'est beaucoup investie dans ce problème entre 1999 et 2000 à la demande du gouvernement malien et des Touareg dans le cadre du respect de l'intégrité et de la souveraineté du Mali. Il y a eu un accord signé en 2006 entre les deux parties». Il estime que «cet accord reste valide et prévoit des solutions à cette situation». Il souligne que «le gouvernement malien est disponible pour que ce mécanisme puisse revivre. Des contacts existent à cet effet et nous laissent optimistes». L'Algérie veut que des solutions soient trouvées «dans le cadre des lois maliennes».




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