Algérie

Solution



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Une amnistie fiscale, on en parlait depuis quelques années. Elle a été autorisée dans le cadre de la loi de finances complémentaire 2015. Le ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, s'en fait le promoteur. Dans une déclaration, lundi 28 septembre, il affirme que des sommes "importantes" ont été placées dans les banques depuis le lancement de l'opération de mise en conformité fiscale volontaire (MCFV) qui consiste à attirer les capitaux circulant dans l'informel vers le circuit bancaire. Boualem Djebbar, président de l'Association des banques et établissements financiers (Abef), et par ailleurs PDG de la Badr, avance, lui, qu'il y a des placements de 10 millions de dinars, de 40 millions de dinars, de 60 millions, voire de 200 millions de dinars. Selon la Banque d'Algérie, l'argent liquide circulant dans l'informel tourne autour de 1000 à 1300 milliards de dinars. Une amnistie fiscale à 7% permettrait des rentrées d'argent dont le pays a besoin en ces temps de déprime des marchés pétroliers. Elle ne fait cependant pas consensus, il est des experts qui sont complètement contre. Cette opération "je n'y crois pas", commente ainsi Abderrahmane Mebtoul, économiste. En lieu et place d'une amnistie, des observateurs recommandent que la Banque d'Algérie change de billets pour récupérer rapidement l'argent de l'informel et assécher définitivement cette économie souterraine nuisible à l'économie structurée. Le ferait-elle ' À partir du 1er janvier 2017, les personnes disposant de fonds informels et n'ayant pas souscrit au programme de MCFV feront l'objet de redressements fiscaux avec l'application des pénalités et sanctions prévues en la matière.Y. S.




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