Algérie

Solidarité violente avec les victimes de ce fascisme caché.



Ce qui s'est passé dans le commissariat de Baraki porte un nom: c'est une OFFENSE au MVT du 22 février, un viol des consciences. Depuis hier mon corps tremble. J'imagine la scène dans son insoutenable violence et sa banalité.Une femme portant l'uniforme dit à deux jeunes filles de se déshabiller en faisant de l'humour, i3rou gaa, déshabillez vous toutes, ah ah ah, et se penche sur le corps de deux jeunes filles qui se battent pour que leurs droits de citoyennes soient reconnus, puis elle leur demande d'écarter leurs jambes et se met à farfouiller dans leurs vagins.
Qu'est ce qu'elle cherche' Sinon à détruire les résistances et la liberté qui habitent ces deux corps, les réduire à cette humiliation au plus profond de leurs jeunes consciences, à réinscrire sur le corps des femmes algériennes la mémoire du viol comme une menace permanente. Devant leur refus, elle menace d'en appeler aux hommes eux aussi en uniforme, ah ah ah.
INDIGNONS NOUS immédiatement et agissons à la mesure de notre indignation. Le patron de la DGSN doit être saisi, cette femme doit être immédiatement relevée de ses fonctions, une enquête doit être faite sur l'ensemble des responsabilités, le délit doit être qualifié et relever de la justice, tous les responsables de cette insupportable affaire doivent être jugés publiquement et la sentence doit faire jurisprudence.
Solidarité violente avec les victimes de ce fascisme caché et pourtant d'une banalité quotidienne. AGISSONS.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)