Face aux maux de toutes sortes qui frappent les ménages algériens, deux logiques d’aide semblent se croiser : Une exogène qui émane des gouvernements et des organismes de développement, et une autre endogène qui émerge des populations locales d’elles mêmes. Si la première forme de solidarité est très connue grâce aux mécanismes et organes de l’état comme la protection sociale. La seconde forme (solidarité endogène) reste encore méconnue. Cette étude a pour but de déterminer l’ampleur de la solidarité endogène dans la société algérienne, particulièrement en milieu familier, à travers une enquête dans un établissement public hospitalier.
Les auteurs démontrent que la solidarité endogène (solidarité des populations locales entre elles) non seulement est présente, mais s’exprime sous plusieurs formes observables. L’étude révèle aussi que le recours aux ressources relationnelles déployées par l’usager et son entourage social restent un facteur facilitateur déterminant à l‘accès aux soins dans les établissements des soins publics.
L’inscription sociale des membres de la famille dans des réseaux sociaux communautaires facilitent l’usage de ce capital à l’accès aux soins publics.
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Posté Le : 11/12/2023
Posté par : einstein
Ecrit par : - Kadouche Mohamed
Source : Revue d'économie et de statistique appliquée Volume 12, Numéro 2, Pages 467-485 2015-12-31