Solidarité Fournitures scolaires et vêtements pour les orphelins placés en «kafala»

La Direction de l'action sociale (DAS) comptabilise cette année plus de8.000 enfants issus des familles nécessiteuses pour leur prise en charge enmatière de fournitures scolaires.Il s'agit en particulier d'orphelins placés en kafala (assistance) au seinde familles, par la DAS même et qui bénéficieront d'effets vestimentaires et defournitures scolaires. «Nous avons réservé 6.500 unités pour l'ensemble descommunes, souligne M. Boumenkar, le directeur de wilaya. La répartition desquotas vient d'être faite. Le reste est réservé aux enfants des établissementsplacés sous notre contrôle comme les écoles des enfants attardés mentaux, lesécoles d'aveugles, de jeunes sourds-muets..., alors qu'une partie seradistribuée aux familles les plus démunies».A la veille de la rentrée, la DAS a comptabilisé plus de 32.000bénéficiaires de trousseaux scolaires. De son côté, la wilaya a contribué àconcurrence de 23.477 trousseaux tandis que l'APC de Constantine en a fait demême avec 2.890 lots. Ce qui fait un total de 34.360.Globalement, cette opération de solidarité scolaire touchera selon notreinterlocuteur près de 45.000 enfants. A cela, il faut ajouter le livre scolairequi sera distribué gratuitement au profit de certaines catégories socialesnécessiteuses. Ce qui est notable, c'est qu'il n'y a pas eu la pression et lescohues habituelles, sachant que la distribution s'est faite bien à l'avance,semble-t-il, dès le 10 du mois d'août, nous affirme-t-on : les familles sontconvoquées et elles repartent avec leurs trousseaux.Pour le mois de Ramadhan et au chapitre de la restauration, ce sont 40points qui sont fonctionnels au niveau des douze communes de la wilaya, dont50% au niveau du seul chef-lieu de la wilaya. Ces «restos du coeur» vontassurer la distribution de plus de 200.000 repas durant ce mois de Ramadhan.Ils sont soumis à une législation stricte en matière d'hygiène et de sécurité,et ont déjà subi un contrôle, avant l'ouverture par les services de la santé,de la Protection civile et une enquête des services concernés. Il faut savoirqu'ils sont soumis à l'agrément du wali pour pouvoir exercer cette action desolidarité. Ces restaurants, du genre «Aber Essabil», sont ouverts à tout lemonde sans aucun préalable d'ordre administratif ou autres.Contrairement aux opérations du trousseau scolaire et du couffin, pources «restos du coeur» l'apport des mécènes s'exprime beaucoup plus dans cechapitre, parce que les restaurants sont gérés par le privé, qui fait preuve deplus d'initiative, l'aide étant directe et transparente. Il y a aussi desassociations caritatives qui ont loué des locaux et ouvert des endroits derestauration, pour élargir quelque peu, disent-ils, l'exemple de solidaritécitoyenne.