Quelques wilayas du pays ont récemment vécu un séisme puissant dont l’épicentre a été localisé dans la wilaya de Boumerdès laquelle a enregistré le plus grand nombre de pertes : des centaines de victimes, des localités telles que Zemmouri et Corso, entièrement rasées. Le 21 mai 2003, vers 19h45, un grondement sourd s’élève des entrailles de la terre, le sol se met à tanguer dangereusement. La catastrophe est si subite que toute tentative de fuite est quasi impossible. En l’espace de quelques secondes, c’est le désastre. Ceux qui habitent les étages supérieurs se retrouvent au ras du sol et ceux des étages inférieures n’existent plus déjà. Les survivants sont hébétés devant le spectacle terrible de la désolation. Dès les premières heures qui ont suivi la catastrophe, la communauté nationale a organisé toute son activité en fonction du drame. Dans tout le pays, des bras sont tendus pour offrir du sang d’abord, ensuite tout ce qui est susceptible d’atténuer les souffrances des sinistrés. L’élan de solidarité a dépassé les frontières. Quelques heures après la catastrophe, des pays frères et amis offrent spontanément leur soutien, certains participant directement aux secours. Le président Bouteflika s’est déplacé à deux reprises sur les lieux du sinistre. Des mesures urgentes et concrètes sont prises : les régions touchées par le séisme sont déclarées zones sinistrées et une commission nationale est constituée sous la présidence du chef du gouvernement. Elle a essentiellement pour mission de mettre tous les moyens nécessaires à la disposition des autorités locales et de coordonner toutes les opérations visant à répondre aux besoins des régions touchées. Tous les efforts ainsi déployés manifestent d’une manière spectaculaire la ferme détermination du peuple algérien et de ses dirigeants à bâtir, par eux-mêmes, de nouvelles cités de paix, de justice et de progrès.
Posté Le : 10/04/2022
Posté par : patrimoinealgerie
Source : poste.dz