A l'invitation de l'université Abderahmane-Ibn Khaldoun et de la FOREM, le docteur Mamdouh Djabr, frère de l'officier Tewfik Djabr, tué durant la guerre de Ghaza, a fait une intéressante communication aux étudiants avant-hier pour expliquer le drame incommensurable commis par l'armée israélienne.
L'invité, qui n'a pu retenir ses larmes alors qu'il évoquait ses frères tués par Tsahal dans des conditions qu'un jour l'histoire jugera certainement, a remonté le temps pour décrire les relations fraternelles sans cesse renouvelées entre les peuples palestiniens et algeriens depuis Boumediene à ce jour, suscitant dans la salle une large compassion. Avant lui, docteur Khiati, président de la fondation pour la recherche et la promotion de la médecine, a décrit, sur fond de support vidéo, les atrocités commises à l'endroit du peuple, notamment les enfants. L'orateur, s'agissant des armes non conventionnelles utilisées comme dans un laboratoire à large échelle (la bombe au phosphore blanc et le Dime), a rappelé les séquelles indélébiles et les conséquences que ces armes laissent sur les corps des victimes. « 90% de ces jeunes victimes ont en été atteints », dira-t-il, ajoutant que « 800 000 enfants sont traumatisés » et restent gagnés par la peur. Khiati, dont on sait ce qu'il a fait pour les enfants de son pays et même du monde entier, a même fait savoir que « les militaires israéliens ont utilisé jusqu'aux bombes jouets pour susciter l'horreur et la panique » pour des considérations que tout le monde connaît aujourd'hui.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 18/02/2009
Posté par : sofiane
Ecrit par : A. Fawzi
Source : www.elwatan.com