Algérie

Solidarité



Solidarité
«Les agents du département de la solidarité qui consacre des sommes colossales chaque année, sont, désormais, mis en demeure de sortir de leurs bureaux pour aller chercher l'handicapé, le nécessiteux et la personne âgée chez eux afin de les assister.En plus, le jeune qui a besoin d'aide doit être accompagné par l'institution pour réaliser son projet stable et le pérenniser dans le cadre d'une attribution ADS», s'est exprimée, hier, Mme Mounia Moslim, ministre de la Solidarité nationale et de la Famille, dans une nouvelle approche de la solidarité au cours d'une visite de travail à Béchar.L'actuelle conception de la solidarité qui n'a pas donné de résultats tangibles sera remplacée par cette nouvelle approche puisque l'ancienne vision a mis en évidence d'énormes lacunes tel le gel, depuis dix ans, des projets intéressants pour les jeunes ainsi que des fonds les accompagnant et qui n'ont jamais été utilisés, avoue la première responsable de la solidarité en Algérie.La nouvelle approche, à l'exemple de l'austérité, doit s'exercer, a-telle affirmé, dans le cadre d'une gestion rationnelle. On a appris que 80% du budget du ministère de la Solidarité est alloué à l'ADS pour des petits projets en faveur des jeunes. Selon ses propos, l'action de solidarité doit rester permanente, continuelle au-delà des 8 heures de travail requises.Elle a invité les agents des wilayas à se conformer au nouveau plan d'action de ses services et à la nouvelle approche. Les personnes âgées devront bénéficier d'une attention particulière en ce sens que des médecins (en accord avec le ministère de la Santé publique) seront au chevet de cette catégorie sociale souvent délaissée dans le cadre d'une formule dite «auxiliaire de vie».En outre, les associations visitées qui accueillent les jeunes handicapés ont exprimé des besoins urgents pour la création, l'extension des ateliers et, en même temps, ont fait état de griefs, notamment l'absence de transport des enfants. Sur cette question, le transport scolaire connaitra une expérience pilote qui sera tentée au profit des écoliers du palier moyen qui se verront attribués des cycles pour rejoindre leurs établissements scolaires proches de leurs habitations.Aussi, plusieurs associations d'handicapés ont demandé une hausse de l'indemnité de 3.000 DA/mois, proposition qui a été retenue. En visitant le centre médico-pédagogique pour enfants handicapés mentaux ouvert depuis 2010 et qui accueille 100 enfants jusqu'à l'âge de 18 ans, la délégation ministérielle a constaté le manque d'éducateurs permanents qui perdure.La fonction est actuellement assurée par des éducateurs de l'ANEM. Devant l'urgence et le manque de centres, l'administration de la DAS envisage la reconversion de certains établissements en centres pour handicapés en attendant la construction des établissements spécialisés.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)