Algérie

Solidaires, les Algériens font leur part !



Ils le sont toujours. Quel que soit le drame, ils s'organisent pour limiter les dégâts. Pour sauver ce qu'ils peuvent sauver. C'est ce qui, personnellement, me réconforte le plus, en ces temps de pandémie et de variants qui plombent la vie de centaines de millions d'êtres humains à travers le monde et parmi eux celle de plus de 40 millions d'Algériens.Les flammes ravagent des régions entières du pays. La Kabylie vit un enfer que l'on peine à décrire et que l'on regarde brûler, impuissante à échapper au feu et à la destruction. La Protection civile et de jeunes appelés tentent, aidés par des volontaires de la région, de braver le feu pour le circonscrire. Comment ne pas être bouleversé par le courage de ceux qui mettent toute leur énergie à le combattre et y vont au péril de leur vie' J'avais l'intention d'introduire cet espace par une question qui tournait en boucle dans ma tête et à laquelle je ne trouvais pas de réponse. Une question dont je n'arrivais pas à me défaire. Elle avait trait au magnifique élan qui pousse les algériens à courir les uns vers les autres quand ils ont le sentiment que, sinon, personne ne viendra à bout de leurs tourments. Un élan qui fait inévitablement tache d'huile et encourage chacun de nous à faire sa part, autrement dit, ce qu'il peut, pour alléger le fardeau d'autrui. Il y a quelques jours, j'ai écrit que ce qui illuminait certains de mes matins, c'était l'idée réconfortante qu'à l'appel du pays et des siens une diaspora éparpillée à travers le monde ne renonçait pas à porter un pays qui n'a, pourtant, pas su courir à son secours quand elle a été poussée dehors et privée de participer à la décision ni même à son développement. Mais, aujourd'hui, je n'ai envie de penser qu'à ces villages en partie rasés par les flammes, à tous ceux qui, épargnés par la pandémie, ont péri sous les flammes et aux brûlés au troisième degré, dont on ignore s'ils vont survivre ou non à leurs blessures. Les vidéos qui tournent sur les réseaux sociaux n'ont pas été inventées par leurs auteurs pour nuire à une administration aux lenteurs avérées et qui n'est pas préparée pour intervenir à temps.
M. B.


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