Par Malika Boussouf[email protected]/* */Il est des jours comme ça où il me paraît important de faire une halte, pour remercier celles et ceux qui réagissent aux écrits de cet espace et réfléchir à ce qui suscite en eux l'envie de l'alimenter en anecdotes croustillantes ou moins plaisantes. Parmi les messages reçus, je viens d'en relever un qui soulève une question que, nous en conviendrons tous, nous a été posée un jour. Sauf, bien sûr, les zélés-hypocrites. Eux, ne l'admettront jamais.Le vendredi est-il aussi, mortellement, ennuyeux pour tout le monde ' L'anecdote que voici et dont je ne publie qu'une infime partie illustre, parfaitement, certains des comportements tordus et autres travers qui se fondent harmonieusement dans la morosité ambiante qui règne ce jour-là !«Un jour j'ai décidé d'aller rendre visite à mes beaux-parents à Miliana ! J'arrivais juste au moment de la prière du vendredi et je voulais acheter du pain. Il y en avait au marché, à l'entrée de la ville et dans des paniers déposés à même le trottoir.A chaque fois que je demandais à un vendeur de me servir, (généralement ce sont des gosses qui gardent la boutique ou les étals à ce moment-là ), il me répondait : «Non, ce n'est pas possible. C'est l'heure de la prière. Notre religion et notre Prophôte nous interdisent de faire du commerce pendant toute la durée de la prière du vendredi, depuis l'appel jusqu'à la fin de celle-ci ! Mais vous allez peut-être me dire à moi petit excité d'internaute, qu'il n'y a rien de bien grave à tout cela et que ça ne coûte rien d'attendre si l'on tient à sa baguette» ! Ce qu'au fil du temps, les prieurs du vendredi auront réussi à imposer à tout un pays, c'est qu'il s'arrête de tourner pour les regarder accomplir leur rituel. Il faut dire que les années 90 avec leurs mairies islamiques et tous les traîne-savates qui arpentaient les rues brandissant d'une main souillée un exemplaire du Coran auront accouché de tous les délires qui, aujourd'hui, s'organisent et festoient autour de prétendues «lois coraniques». Quant aux adeptes d'autres croyances, le rapport de forces faisant loi, ils auront admis, depuis, qu'il ne faut pas contrarier la mise au pas.
Posté Le : 18/07/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M ”ˆB
Source : www.lesoirdalgerie.com