Le programme tracé par les différents établissements culturels (Théâtre régional de Batna, centres culturels, instituts de musique, etc.), chapeauté par la direction de la culture, confirme que «la culture entre quatre murs fait partie du passé».La culture entre les murs semble être remise en cause et peut être même abandonnée à jamais, essoufflée, condamnée, pour son inertie et infécondité, sans résultats apparents et palpables, des années durant, en dépit des budgets engloutis. Le programme tracé par les différents établissements culturels (Théâtre régional de Batna, centres culturels, instituts de musique, etc.) est chapeauté par la direction de la culture dont le directeur, M Bougandoura, lors d'une rencontre au début du mois du Ramadhan, confirme que «la culture entre quatre murs fait partie du passé». Toujours selon lui, «il est temps d'aller vers les faiseurs de cet acte culturel et artistique, de les impliquer, mais surtout de les prendre en charge et répondre à leurs besoins». Il est vrai que chaque région à ses particularité et spécificité qu'il va falloir respecter : à Batna, c'est la zone rurale, la montagne, les vallées qui sont un gisement, une vraie pépinière de jeunes talents et dans toutes les disciplines artistiques (peinture, chants, poésie, théâtre, etc.). L'élaboration du programme d'activités durant le mois de Ramadhan et bien au-delà obéit nettement à cette réalité et nouvelle approche, notamment avec de nouveaux moyens acquis par la direction de la culture et le Théâtre régional de Batna, respectivement un bibliobus et une scène mobile, et fort probablement dans les mois qui viennent un ciné-bus (drive-in). C'est le théâtre 'et c'est devenu une tradition- qui s'offre la part du lion, un mois durant, dans la bâtisse du Théâtre régional de la ville où troupes et associations des quatre coins du pays (coopérative de Tébessa, troupe Rachid Khali Alger, Afnen Béjaïa, troupe Belliri de Constantine, coopérative culturelle d'Oran, etc.), se donnent rendez-vous, 30 jours durant. Ceci pour le chef-lieu. Les villes de N'gaous, El Madher, Seriana, et Tazoult accueilleront dans leurs centres culturels des pièces de théâtres, mais aussi des soirées musicales. Le camion (scène mobile) est réservés aux agglomérations sans infrastructures d'accueil. Un échange avec d'autres wilayas est au programme, aussi bien en ce qui concerne le 4e art 'le TR Batna est énormément sollicité- que pour les soirées musicales, sachant que les troupes qui se rendent dans cette partie des Aurès, ne font pas uniquement des prestations au chef-lieu de la wilaya de Batna, mais aussi à travers les daïras, au grand bonheur des habitants des ces villes et de certaines agglomérations, qui ne sont pas dans le territoire de la wilaya mais juste limitrophes. Les arts plastiques, la poésie et d'autres domaines artistiques (concours en calligraphies) n'ont pas été omis. Les centres culturels de Barika, Aïn Touta, N'gaous accueillent chaque soir des poètes, calligraphes, ainsi que des expositions de peinture, dont les auteurs sont souvent d'anciens élèves de l'école des Beaux-arts (pour revenir à l'implication et la participation), qui donnent des couleurs et attirent des citoyens qui ont longtemps déserté ces lieux, parce que rien n'y était proposé. Une autre activité se prépare et activement, la troisième édition de «Lire en fête». Une commission travaille d'arrache-pied pour que ce rendez-vous soit réellement une fête. Les jeunes (notamment des enfants) et moins jeunes habitants des 61 communes de la wilaya de Batna, liront, écouteront, dessineront, joueront en fête. C'est un pari.
R H
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Posté Le : 20/07/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Rachid Hamatou
Source : www.liberte-algerie.com