soirées à Boumerdès

Le secteur de la culture val mal dans la wilaya de Boumerdès. La preuve a été donnée, encore une fois, avant-hier lors du gala artistique animé par Akli Yahiaten sur l'esplanade de la Maison de la culture Rachid Mimouni.Les nombreuses familles venues assister à cette soirée étaient déçues de la qualité de l'accueil. Les organisateurs qui ont mobilisé une armada d'agents se sont mis à trier le public selon le sexe et parfois même l'âge. Une méthode «policière» qui a irrité plus d'un et qui donne une idée sur les responsables en charge de promouvoir la culture au niveau local. Et, ce n'est pas fini.L'organisateur en chef a instruit ses subalternes de ne laisser personne s'assoir aux trois premières rangées où il a réservé 40 places au wali et sa délégation. Celle-ci, arrivée en retard, ne comprenait que? quatre personnes. Les 36 places restantes étaient restées vides pendant que plusieurs femmes se tenaient debout de l'autre côté de la scène.Le gala de cette soirée était une activité publique. Pourtant le chef de l'exécutif a été reçu comme s'il était dans une visite officielle. N'ayant pas accepté l'attitude discriminatoire des hôtes, un couple âgé ayant pris place au 3e rang a été chassé des lieux par les responsable de la direction de la culture sous-prétexte que les chaises sont réservés pour les officiels. «Maintenant, je sais pourquoi cette Maison de la culture est boudée par le public à longueur d'année», réagit un quadragénaire outré par le comportement méprisant des organisateurs. L'Etat a alloué quatre millions de dinars pour l'animation artistique durant ce mois ramadhan à Boumerdès.Un plaisir réservé à une poignée d'officiels alors que le grand public pour lequel les soirées sont prioritairement destinées est poussé à renter chez lui.