Algérie

Soirée de clôture du Panaf' : « Et viva Blida ! »


Soirée de clôture du Panaf' : « Et viva Blida ! »
Pour cette dernière soirée, quatre troupes africaines étaient au menu. Assis, debout ou accroupi, le public venu par milliers, fut ébloui par le joli tableau dansant qu'a présenté la troupe Chawa venue du Niger. Sur les rythmes du douma, du gogué, de la ganga, du gurumi, qui n'est autre que le gumbri, et du kagazi, qui est un petit tambour, les danseurs ont chanté et dansé le sacrifice, le besoin et la joie de vivre. Cette troupe ne fut qu'un avant-goût du spectacle qui allait suivre. « Et viva Blida ! » c'est avec ces quelques mots difficilement prononcés que la troupe Eyporo du Mozambique a commencé son numéro. Fascinant petits et grands et les faisant participer dans le chant, cette troupe qui utilisait des instruments modernes, telle la guitare électrique, a célébré l'amour, le respect, la tristesse et beaucoup d'autres émotions qui font toute l'immensité et la magie de la vie. La place de la Liberté à Bab Sebt a vibré sous les rythmes mélangés de la musique africaine et du reggae et des « viva Blida ! » que ne cessait de faire retentir cette troupe du Mozambique. De ce pays, le public blidéen fut emporté vers cette autre destination qu'est le Swaziland. Après avoir rendu un petit hommage aux Beatles et à la star de la pop, Michael Jackson, la troupe Layens a fait plonger le public de Blida dans un mélange d'émotions entre les divers styles musicaux qu'elle a interprétés.On citera le pop, la rumba, le rock, le hard Rock, le Jazz et bien d'autres. Cependant, le meilleur a été réservé pour la fin. La soirée fut clôturée par le passage émouvant du groupe de Gloria Bosman venue de l'Afrique du Sud. Elève de la diva Myriam Makeba, Gloria Bosman s'est dite très heureuse d'avoir été choisie pour clôturer cet événement culturel historique à Blida. Se préparant à monter sur scène et en répétant toute seule dans les coulisses la chanson Pata Pata de la légendaire Myriam Makeba, elle nous dira qu'elle a décidé à ne plus pleurer Makéba mais de la célébrer. « Elle a adoré l'Afrique et encore plus l'Algérie. Là où elle se trouve, elle doit sûrement être heureuse de voir ce joli pays fêter et parrainer le continent noir. Donc nous ne devons qu'être joyeux de son bonheur et la ressusciter chaque jour » conclura-t-elle. Avec une panoplie de chansons et sur les rythmes du jazz, de la soul et du R&B, cette troupe a tenu à rendre un hommage à Nelson Mandela qui fêtait ce jour-là son 91e anniversaire.
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