« C'est la
seconde fois qu'Oran abrite le congrès de la Société algérienne de chirurgie orthopédique et
traumatologie», nous dira le Professeur Khaznadar, président
de cette société. Le choix de cette ville n'est pas fortuit, expliquera-t-il. «En
dehors de l'attirance de la cité elle-même, le succès relevé lors d'un
précédent congrès qu'elle avait organisé a présidé à ce choix».
Concernant la
présente manifestation, la dix-huitième, le président de la SACOT nous dira : «Nous
sommes débordés par les participants», au nombre de six cents, en plus des
vingt-cinq exposants de matériel et de médicaments propres à la profession. Cette
année, le thème choisi pour ce congrès est «la perte de substance osseuse», ce
qui nous ramène à la question de «la greffe osseuse». Pour notre interlocuteur,
la question est d'actualité eu égard à l'importance de
l'accidentologie routière en Algérie. Et de rappeler une donnée fournie tout
récemment par la presse nationale : «Nous sommes classés troisième au monde sur
ce plan».
S'agissant des
travaux qui se sont ouverts avant-hier, le Pr Khaznadar nous précise qu'après la cérémonie d'ouverture
d'usage, un hommage a été rendu au Pr Lazreg et au Pr Bel-Abbès qui vient de nous quitter, il y a quelques
semaines. Sinon, «une table ronde a été organisée, portant sur la prise en
charge initiale des blessés graves qui ont des lésions multiples : osseuses, musculaires,
vasculaires et nerveuses. L'intérêt de cette table ronde est qu'elle a mis
l'accent sur la complexité de la prise en charge initiale dont dépend la
conservation du membre de l'accidenté, nous explique notre interlocuteur. Dans
ses développements, le professeur a soulevé la question «des banques d'os», problème
qui se pose avec de plus en plus d'acuité. Il fera remarquer que grâce au
développement des examens, «on relève de plus en plus de tumeurs osseuses».
Le second volet
de ce congrès est consacré à des conférences dispensées au profit des étudiants,
données par «des compétences nationales et étrangères». Parallèlement à ces
conférences, très spécialisées, il faut le signaler, «des séances de
communication sont organisées pour permettre aux différentes équipes
algériennes d'échanger leur expérience» et surtout «d'optimiser leur
efficacité» dans le cadre de la prise en charge des malades. L'on apprendra de la
bouche du professeur Khaznadar que la population des
orthopédistes totalise quelque 1.000 spécialistes au niveau national. Ce qui
signifie sa multiplication par 80 durant trente ans de formation. Cependant, notre
interlocuteur reconnaît que malgré les efforts déployés, il y a toujours un
manque sur ce chapitre. D'où l'intérêt des rencontres comme celle qu'abrite
actuellement l'hôtel Sheraton. « Le but de ce congrès est la mise en place
d'une formation continue, d'une part, et, de l'autre, la mise au point
régulière des techniques nouvelles de prospection et de traitement.
Soulignons que la
salle où se tiennent les conférences ne désemplit pas. En dehors de ces
conférences, les exposants de matériel eux aussi sont débordés par les
étudiants qui réclament informations et explications. Mais c'est le stand de la Socothyd,
un exposant national, qui draine le maximum de monde. Et pour cause : on y
effectue des démonstrations réelles de plâtrage des accidentés, sous l'Å“il de
certains professeurs.
recherche revues publiées par SACOT
TAHAR HAMDAOUI - Professeur en orthopédie - DOUERA, Algérie
28/02/2014 - 180631
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Posté Le : 04/12/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Ziad Salah
Source : www.lequotidien-oran.com