Algérie

SNVI : Vers une autre crise '



SNVI : Vers une autre crise '
Photo : Fouad S. Le torchon brûle entre les travailleurs et la direction générale de la Société nationale de véhicules industriels (SNVI) à cause de la non-application de l’augmentation de 7% des salaires, comme convenu lors de la réunion de la direction générale et du syndicat. S’estimant lésés dans leur droit, les travailleurs menacent de recourir au débrayage si rien n’est fait. Ils comptent faire grève à partir de demain si la direction ne procède par à l’application de ladite augmentation. Un millier de travailleurs sortiront demain lundi en vue de bloquer la route, si la direction campe sur sa position », menace un syndicaliste.Cette première action, soulignera-t-il, sera suivie d’une grève générale au cas où la direction générale ne répondra pas favorablement à nos doléances. «Nous déclencherons une grève et nous ne ferons pas marche arrière, quitte à être poursuivis en justice», soutient-il. Le même orateur précise que la direction générale de l’entreprise et le syndicat se sont réunis et se sont mis d’accord pour une augmentation de 20%. « L’entreprise nous a accordé une hausse de 7%, et l’Etat 13%». D’ailleurs, a-t-il noté, un procès-verbal a été affiché à l’issue de cette réunion. Cependant, a précisé le syndicaliste, la direction de la SNVI a fait marche arrière, en déclarant qu’elle n’appliquera cette hausse qu’une fois l’entreprise assainie.Chose qui a mis  les travailleurs en colère. Par ailleurs, la même source a fait savoir que les travailleurs se «demandent pour quelle raison la direction n’a pas appliqué cette augmentation, alors que la société est en bonne santé financière après, notamment, l’effacement de sa dette et les commandes émanant de nos clients dont l’ETUSA». En vue de trouver une issue à ce bras de fer, a-t-il dit, le syndicat a demandé une augmentation de 17% pour le mois en cours, avec effet rétroactif, et une autre hausse de 3% à partir du mois de novembre prochain. La proposition du syndicat n’a pas été satisfaite. C’est pourquoi la section syndicale a saisi l’Inspection du travail sans toutefois obtenir gain de cause. La Centrale syndicale a pris en charge ce dossier afin de dénouer la crise. 


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)