SNTF

Le temps de parcours du train, reliant Alger à Oran, qui est actuellement de 5 heures, sera progressivement réduit à 4 heures, d'ici 2017, après la mise en service des nouveaux autorails, à grande capacité (AGC) hybrides qui fonctionnent en diesel et en électrique, selon les lignes et avec deux types de courant possible (1.500 ou 25.000 volts), a-t-on appris, de sources autorisées, à la Société nationale du Transport ferroviaire (SNTF). Ces 17 autorails, qui seront injectés au fur et à mesure, dans les grandes lignes, par la société, s'adaptent à l'ensemble du réseau actuel et peuvent atteindre une vitesse moyenne de 200 km/heure. «Nous espérons réduire, dans une première étape, le temps du parcours de la ligne Alger/Oran, de 30 minutes, pour avoir un temps de trajet de 4 heures et demie, mais d'abord, il faut travailler sur l'environnement des rails. Il est possible, en effet, de réduire le temps de parcours entre Alger et Oran à seulement 3 heures, mais il faut d'abord supprimer tous les passages à niveau. Après l'électrification des grandes lignes et la mise en service des autorails hybrides, nous pourrons réduire le temps de parcours entre les 2 villes à 3 heures», précise ce haut cadre de la Société nationale. Il ajoute que de lourds investissements ont été consacrés par la société à la modernisation du réseau national. Ainsi 127 milliards de dinars ont été mobilisés pour renouveler tout le parc roulant de la SNTF. Selon la même source le réseau ferroviaire national qui est, actuellement, de 3.800 km devra atteindre 12.000 km, après l'achèvement de l'ensemble des projets d'extension, engagés dans ce domaine. Plusieurs chantiers ont été lancés, ces dernières années, à travers plusieurs régions du pays afin d'élargir ce réseau. Ce haut cadre de la SNTF a dénoncé, par ailleurs, la progression des phénomènes du vol des câbles électriques et le ‘caillassage' des trains qui provoquent souvent des perturbations du trafic ferroviaire. Le vol de câbles haute tension (16.000 volts) et la destruction de caténaires ont pris des proportions alarmantes. Il s'agit de câbles de très haute tension servant à faire rouler les trains électriques.