La répression et les arrestations massives qui se sont abattues sur les manifestations pacifiques, à Alger et dans d'autres villes du pays, samedi 12 février 2011 n'ont pas, encore une fois, épargné les journalistes et reporters photographes chargés de la couverture de l'événement. Plusieurs confrères ont ainsi été violemment pris à partie par des policiers particulièrement prompts à recourir à la matraque.
Certains d'entre eux feront également partie des centaines d'arrestations, puis conduits dans des commissariats où ils seront retenus des heures durant. Le Syndicat national des journalistes condamne avec la plus grande des fermetés ces pratiques ignobles dont sont victimes à chaque fois les journalistes. Naturellement, le Syndicat dénonce également la répression qui a ciblé tous les autres manifestants du 12 février.
Le Syndicat, qui n'a de cesse de dénoncer ces atteintes répétées à l'intégrité physique des hommes et femmes des médias, interpelle une nouvelle fois le ministre de l'Intérieur pour qu'il soit mis fin à ces pratiques d'un autre âge. De même qu'il réitère sa revendication incessante quant à Â la levée de la chape de plomb qui écrase la liberté d'expression et de la presse en Algérie. Depuis 1999 en général mais surtout, s'agissant de la presse en particulier, depuis l'introduction des deux articles «liberticides» dans le code pénal en 2001.
 Le SG, Kamel Amarni
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Posté Le : 14/02/2011
Posté par : sofiane
Source : www.elwatan.com