Algérie

Slimane Azem, Zerbout ...Kerbadj



Slimane Azem, Zerbout ...Kerbadj
À l'entame de ce « clin d'?il », j'avais opté pour le titre « Kerbadj et les autres » résumant le syndrome algérien des présidents de la sphère footballistique qui « refrainent », chacun dans son style musical, leurs démissions à répétition chaque saison avant de freiner leurs ardeurs préfabriquées. Car, si l'on comptabilisait ces faux départs des boss de club et même de ligue, plus de la moitié des équipes, toutes divisions confondues, auraient changé de patron. Certains présidents sont arrivés à annoncer leur retrait trois à quatre fois par saison mais sont toujours en poste depuis des années, voire une éternité à l'exemple des Hannachi, Medouar, Laïb, Hammar, (Allik auparavant mais qui reste toujours au CSA et Serrar quittant de force Sétif pour se retrouver à Sidi Bel Abbès etc.), Yahi, Zaïm, Tiab ...Certains sont partis par l'usure et les restants sont scotchés définitivement malgré la « menace » encore de sauter de l'embarcation. Maladive rengaine qui touche les nouveaux présidents, les plus sereins y compris, à l'image du nouveau réalisateur de l'accession de l'USM Blida, Mohamed Douidene. Peut-on comprendre que le « patron » de Blida veuille quitter la « scène » après un récital des plus harmonieux ' Nous attendrons le début de saison pour apprécier...La contagion s'est propagée tapageusement dans la presse avec « l'abandon » tonitruant de la Ligue professionnelle par son président, Mahfoud Kerbadj. L'annonce capitulaire de Kerbadj sur fond de reculade « roublardesque » suite aux divers revers de la Ligue n'avait pas été prise au sérieux avant que le concerné ne persiste et signe dans sa décision de quitter la Ligue en fin de saison, c'est-à-dire en fin de mandat. Or, le mandat expire en 2016. Cette abdication, selon les déclarations de Kerbadj, ne saurait dépasser la saison 2015. Le calme revenu depuis ce grand cafouillage a, comme dans une nuit qui porte conseil, adouci la « sortie de ses gongs » de l'ex-actuel grand chef (ne vous triturez pas les méninges pour ce jeu de style) de la Ligue professionnelle qui, subitement, comme tous les ex-démissionnaires, de revenir à de meilleurs sentiments sur, bien sûr, la « solidarité, l'insistance ...des amis, de la famille du football et des acteurs de la balle ronde » pour revenir sur sa décision de laisser la structure orpheline. Synopsis et scénarios de tous les « vrais-faux esquiveurs ». Depuis quelque temps, Hannachi « remet » sur le tapis son envie de partir mais pas avant d'avoir sauvé la JSK de la relégation. Et si le club kabyle descendait ' Hannachi restera encore le temps de son accession. La JSK a, finalement, sauvé sa peau ...métamorphosant son président qui changea d'avis pour rester encore et narguer tout le monde. Le président blidéen, qui avait promis de se retirer, s'était ravisé quelques jours après, avant de se voir éconduit par le conseil d'administration qui l'avait « pris au mot ». Baisser de rideau sur la saison. Question « réactualisée » au chef de la Ligue professionnelle : peut-on sérieusement s'annoncer démissionnaire quant on arrive en fin de mandat ' Dans ce cas, on remet son mandat ou alors on en sollicite un nouveau en se portant candidat. Dans cette entourloupette « kerbadjienne » qui s'assimile à un ballon-sonde, le président de la Ligue, qui a remarqué que l'annonce de sa « démission » ferait beaucoup d'heureux, a joué le suspense pour mieux l'effriter à doses homéopathiques pour finir par se visser à son fauteuil, arguant les sollicitations de la famille du football. Kerbadj, malgré sa morphologie chétive, reste un bon « encaisseur », surtout quand il se fait ventiler par les « expérimentés » de cette man?uvre qui ont résisté à tous les coups de cladode de cactus. La feinte de jet de l'éponge de Kerbadj n'a trompé personne. Même les joueurs qui s'annonçaient partants sur des styles menaçants dans la presse, rabaissent le caquet et se font discrets dans la presse poussant les cadres de leurs équipes respectives à intercéder en leur faveur pour ne pas changer d'air et, surtout, ne pas perdre leurs fiches de paie mirobolantes. Tous ces « démissionnaires » s'y plaisent dans la ritournelle de Mohamed Zerbout « el ouelf kif sahel oulafreq makdert âânou » ou de la célèbre complainte de Slimane Azem « ouliou baki yetskhemim ma dikim negh adirouh » (mon c?ur hésite entre rester ou partir). Kerbadj a aussi deux c?urs ...Personne ne s'éclipse ! Le football, si !!!




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