Hier, par un matin calme de vendredi, trois ambulances gyrophares allumés et au son des sirènes, traversent la plate-forme pétrochimique, à vive allure, pour se rendre à l'hôpital.Au Poste d'entrée principale - P3 - de la zone industrielle, les agents de sécuri té de la direction régionale de la zone industrielle de Skikda, de service, qui ont remarqué le manège et voulant bien faire, en informent leurs responsables, sur le champ, mais sans être en mesure de donner plus de précisions, en dehors du fait que les ambulances provenaient de la raffinerie et qu'elles procédaient à des évacuations de blessés, en direction de l'hôpital de Skikda. Selon les informations recueillies auprès d'un cadre de la zone, l'information est aussitôt répercutée, tous azimuts, suscitant les pires appréhensions des responsables locaux et même centraux. C'est l'explication du branle-bas de combat qui prit de court les agents de la raffinerie, submergés de toutes parts, par d'incessantes sollicitations leur demandant des détails au sujet de l'incident signalé par la DRIK. Et l'on réalisa très vite qu'il s'agissait, simplement que d'une mesure de précaution, prise par la raffinerie, qui a préféré procéder à l'évacuation à l'hôpital de quatre employés incommodés par l'odeur de naphte. En effet, au départ, un technicien qui était affairé au drainage, à l'air libre, d'un ballon de naphte de l'unité 700, a perdu connaissance, vraisemblablement, après l'inhalation de gaz de naphte. S'étant aperçus de l'incident, trois collègues accourent pour le secourir, tout en avisant le poste de contrôle, pour prendre les dispositions nécessaires, en pareil cas. Des ambulances ont été dépêchées, juste après, sur les lieux où l'on décide de l'évacuation du technicien affecté avec ses trois collègues, eux-mêmes ayant été affectés par un malaise. Au niveau des urgences, sur les quatre agents, seul le technicien qui a perdu connaissance sera gardé. Le directeur de la raffinerie qui s'est rendu au chevet de ses agents a tenu à remercier le personnel de l'hôpital pour la prise en charge sanitaire exemplaire. On retiendra, enfin, la remarque d'un secouriste qui a tenu à soulever l'inexistence d'une voie d'urgence pour les évacuations similaires, car à Skikda la circulation pose réellement problème et même les ambulances y perdent un temps précieux pour arriver à l'hôpital.
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Posté Le : 30/08/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A Boudrouma
Source : www.lequotidien-oran.com