Le wali de Skikda s'est déclaré satisfait du rythme des réalisations, qui ont profité entre autres à la daïra de Collo, et a également insisté sur la levée des contraintes qui ralentissent la concrétisation des projets en maturation.Le wali de Skikda a choisi le mois de Ramadhan pour prendre son bâton de pèlerin et sillonner les différentes communes de la wilaya. Ce cycle des visites d'inspection des projets en cours et d'inaugurations de projets achevés a été entamé à partir de la daïra de Collo, lundi dernier, pour se poursuivre dans trois communes de cette daïra. Dans la commune de Béni Zid, le wali a procédé à la pose de la première pierre d'un lycée de 300 places. Un projet désespérément attendu par les habitants de cette commune qui avaient construit le seul lycée existant, grâce au volontariat. La suggestion des habitants de réaliser une route raccourcie menant vers ce lycée à travers la réalisation d'un ouvrage d'art a reçu l'accord du wali. A Chéraïa, celui-ci a procédé à l'inauguration d'une bibliothèque communale et inspecté les travaux de réalisation d'un marché couvert ainsi que le chantier de réhabilitation du CW7 sur un tronçon de 7 km, entre Chéraïa et Dar Aïssa. En arrivant à Dar Aïssa, la délégation officielle ne s'est pas empêchée de faire une virée vers le paradisiaque site de Tamanart, qui a été rouvert aux touristes et aux baigneurs après plus de 20 ans de fermeture pour des raisons de sécurité. La proposition du wali d'achever la route touristique Collo-Tamanart, dont les travaux ont été abandonnés depuis une dizaine d'années, n'a pas trouvé d'écho auprès du DTP, qui s'est formellement opposé à cette idée, évoquant son coût "exorbitant", même si ce tronçon pourrait contribuer au désenclavement d'une grande partie des bourgades du massif de Collo. C'est dans la commune de Collo qu'une dynamique de lancement de plusieurs projets a été constatée par le wali, qui a inspecté le plus important des projets, à commencer par les travaux de réalisation de 400 et 700 logements de type locatif public (RHP) pour ensuite inaugurer le nouveau centre de proximité des impôts (CPI), un joyau architectural malencontreusement masqué à la vue des passants, devait-on constater. Il a également procédé à la réouverture de la mosquée Sidi-Ali-El-Kebir, un patrimoine classé datant de 1756, qui a été restauré par une équipe de spécialistes afin de lui rendre son look initial avec ses trois facettes de temple phénicien, puis romain et enfin une mosquée de l'ère ottomane. D'autres inaugurations ont concerné le dernier tronçon du front de mer de Collo, la halle à marée du port de Collo, qui attend toujours l'électricité, l'eau et les équipements, l'aménagement extérieur des 100 et 50 logements sociaux locatifs de Taleza, l'inspection des travaux de réalisation d'une bibliothèque semi-urbaine, du marché couvert et du stade du front de mer, ainsi que la double voie entre Collo et Kerlera, sur la RN85. Au front de mer, le wali n'a pas apprécié l'implantation de palmiers, qui prennent une dizaine d'années pour pousser, suggérant qu'on les remplace par d'autres arbres décoratifs qui poussent plus rapidement. Lors de son passage respectivement à Béni Zid et Chéraïa, le wali a répondu favorablement aux préoccupations des citoyens, que sont les projets d'extension de la poste de Louloudj et de la salle de soins de Chéraïa-centre.
A. B
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Posté Le : 20/07/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Abderrahmane BOUKARINE
Source : www.liberte-algerie.com