Localisé dans la zone humide Guerbès-Sanhadja, le projet impliquera des habitants dans la préservation de leur propre région, sujette à des agressions.Ayant déjà réalisé un projet intégré pour la production de la tomate bio séchée «décarbonisée» en partenariat avec le programme des Nations unies pour le développement (PNUD), l'association Bariq 21, pour la promotion des énergies renouvelables, s'attelle déjà à mener à bien son second projet «Green-farm» ou la ferme verte.
«C'est un projet intégré soutenu par le PNUD qui vise, entre autres, à promouvoir l'utilisation des énergies propres dans l'irrigation, contribuer à la promotion de l'écotourisme communautaire et durable et à la conservation de la biodiversité tout en générant des revenus pour les habitants», dira Mohamed Tabbouche, président de Bariq 21. Localisé dans la zone humide Guerbès-Sanhadja, dans la daïra de Ben Azzouz, à l'est de Skikda, le projet, qui se veut pédagogique, impliquera trois exploitants des pâturages.
«Ce choix a été dicté par notre volonté d'impliquer les habitants de la zone dans la préservation de leur propre région, sujette, il est vrai, à des agressions. L'implication de ces trois agriculteurs qui nous accompagneront dans ce projet servira certainement de modèle aux autres exploitants agricoles qui vivent, dans et de la zone humide», poursuit notre interlocuteur. D'autres fermes suivront cet exemple vu sa rentabilité économique et son impact sur la diversification des cultures dans cette région, focalisée sur la culture de la pastèque et de la tomate industrielle, chose qui, selon M. Tabbouch «fragilise et affecte cette zone humide par les atteintes dues au défrichage, la déforestation et l'utilisation abusive des eaux de lacs».
Formation
Les trois exploitants déjà retenus dans le cadre de ce projet disposeront d'une formation préalable qui les sensibilisera quant aux bienfaits des bonnes pratiques écologiques et l'utilité du recours à la culture bio. Ils disposeront à titre gracieux d'un système d'irrigation économique et respectueux de l'environnement à travers l'installation des systèmes d'irrigation assurés par des pompes solaires, ainsi que d'un système de goutte-à-goutte.
Néanmoins, les initiateurs du projet prévoient déjà d'accompagner ces agriculteurs en veillant à assurer un contrôle permanent des opérations d'irrigation, qui sera assuré par deux énergéticiens experts externes, le laboratoire régional de contrôle de l'université de Skikda et du centre de développement des énergies renouvelables CDER. Abordant d'autres détails relatifs au projet, M. Tabbouche tiendra à relever que le projet dans sa globalité tourne autour des trois agriculteurs et de leurs familles. «Tout l'équipement qui sera mis en service pour mener à bien ce projet sera accordé à ces agriculteurs», notera-t-il.
Et d'ajouter : «Pour accompagner le projet Green Farm et garantir sa réussite, l'association a bénéficié d'un programmede formation à destination des jeunes adhérents. En plus de notre rencontre avec Dr Smail Semaoui qui a assuré le volet relatif aux énergies renouvelables, on a déjà eu à assister à une formation en leader shipping et travail de groupe. Nos jeunes adhérents auront dans les semaines à venir à assister à d'autres formations en agriculture biologique dispensée par une enseignante de l'Ecole nationale supérieure d'agronomie d'El Harrach, une formation en écotourisme durable qui sera assurée par des enseignants de l'école nationale supérieure de l'Aurassi et une formation en management vert et gestion de projets».
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Posté Le : 04/03/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Khider Ouhab
Source : www.elwatan.com