Skikda accueille le 1er festival national féminin

La ville de Skikda accueillera du 23 au 26 juillet, le premier festival national des sports subaquatiques dont les épreuves se dérouleront à Stora.Une première dans les annales nationales des sports subaquatiques que le Ministre de la jeunesse et des sports n'a pas trop tardé à parrainer comme pour signifier son originalité et son impact directe sur l'encouragement de la pratique sportive féminine. Initiée par le club «Blue-Planet» de Skikda en collaboration avec les filles de l'association pour le développement et la pratique du sport féminin, cette édition aura à regrouper pas moins de 10 ligues côtières, dont celle de Skikda.Tout ce beau monde aura à se disputer les podiums de différentes épreuves retenues par les organisateurs. «Ce festival est classé comme étant une compétition officielle dans le calendrier de la Fédération algérienne de sauvetage, de secourisme et des activités subaquatiques (FASSAS)»,révèle Abdou Baali, président du club «Blue-Planet». Il précisera que cette compétition est régie par un règlement standard inspiré de l'International Life Saving (ILS) qui n'est que «la fédération internationale du sauvetage et du sauvetage sportif ».Cherchant à s'inscrire dans un standard international, les organisateurs ont retenu cinq épreuves comme l'explique M. Baali.«Les participantes auront à passer cinq épreuves ; le 100 m nage-obstacle, les 50 m tractage de mannequin avec palme, Surf-Race ( nage avec palme), lancer de couronne ( bouée de sauvetage) et nage en apnée».CINQ EPREUVES À PASSERRevenant aux objectifs, le président de «Blue-Planet» dira que cette manifestation servira d'un plus dans l'animation de la saison estivale et se voudra aussi un moyen de développement et de promotion des sports subaquatiques chez la femme.Pour revenir aux chances de l'équipe locale, la ligue de Skikda a préféré opter pour un groupe d'athlètes composé de différents clubs (Blue-Planet, les Etoiles de mer, les Sirènes, et la JS Stora).Ces filles s'entrainent depuis quelques jours sous la houlette de Jalal Sid, un nageur qu'on ne présente plus à Skikda vu le passif familial des Sid dans la pratique de ce sport : «Il est vrai qu'on a été contrarié par la fermeture de la piscine et par la période des examens aussi, mais nous disposons d'une pléiade de jeunes nageuses capables de rivaliser avec les plus fortes du pays». Voilà qui est dit et bon vent à toutes les participantes.