L'éclatement des canalisations et des vannes est devenu légion dans la ville de Skikda. Une triste «Venise» a vu le jour. L'eau potable ruisselle en différents endroits et l'unité de Skikda de l'Algérienne des eaux a lancé les travaux de colmatage, ce qui provoque des embouteillages monstres.
Les statistiques nous manquent, mais il n'est pas à écarter que les eaux qui inondent les chaussées soient considérables. D'ailleurs, à cause des perturbations fréquentes touchant l'approvisionnement des ménages, sans aucun avis ou communiqué au préalable, les jerricans, que l'on croyait révolus de nos pratiques, refont leur apparition. Tout le monde sait que les canalisations sont très vétustes, quelques-unes datent de l'aube de l'indépendance, et les différentes stratégies de colmatage n'ont pu rien y faire. Pour l'exemple, le réseau d'AEP longeant la salle des fêtes de Boussalem, en aval de la cité Mohamed-Namous (El- Kobia), a enregistré 4 interventions des agents de l'ADE en l'espace d'une seule journée. Aussi, il sera procédé incessamment à l'installation d'une nouvelle canalisation de 100 m avec la contribution de l'APC de Skikda, selon Mohamed Bouzitoune, directeur de l'unité de Skikda. Tout cela se fera dans l'attente du lancement du programme de rénovation du réseau AEP de la ville Skikda pour un montant de 2 milliards de DA. L'étude dont est chargé le BET Stuky sera livrée, selon les prévisions, fin 2011.
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Posté Le : 13/12/2011
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Zaid Zoheir
Source : www.lesoirdalgerie.com