Skikda 6.000 psychotropes dans un chariot à bagages

6 000 comprimés de Rivotril,produit pharmaceutique particulièrement prisé par les dealers, ont étéinterceptés au port de Skikda grâce à la perspicacité d'un élément de la PAF,au moment de la vérification des bagages d'un passager en provenance deMarseille. Débarqué du car-ferry français «Ile de Beauté» mercredi dernier, cepassager se présente dans la salle de contrôle avec un chariot à bagages ramenéspécialement de France pour transporter ses effets. Sous l'oeil vigilant duPAFiste, il se mit méthodiquement à entasser ses bagages pour les passer auscanner omettant délibérément d'avancer le chariot. Cette anomalie n'a paséchappé au policer qui exigea immédiatement de soumettre le chariot à la mêmeformalité que le reste de son contenu. Et c'est là qu'il s'est avéré très viteque le même policier avait vu juste puisque le scanner permet de découvrir lestratagème. Le passager indélicat avait soigneusement dissimulé sa marchandisedans un chariot à bagages habilement aménagé afin de contourner les mailles dufilet du contrôle frontalier. Mal lui en prit car les éléments de la PAFétaient au rendez-vous et veillaient au grain en faisant échouer cettetentative de fraude. La méthode utilisée semble être une première du genre etvient rappeler encore une fois, les innovations des trafiquants face auxquelsla PAF a redoublé d'efforts pour les contrer à chaque fois. A l'actif de laBPFM de Skikda, le démantèlement durant les deux dernières années, denombreuses autres affaires parmi lesquelles celle relative à la tentatived'importation illégale d'armes de chasses, de munitions et de poudre camouflésdans les pneus et les ailes d'un véhicule. Ceci en dépit de la pression dunombre de passagers et de véhicules devant être traités en un temps recordrendant encore plus ardue la mission des PAFistes. Cela est d'autant plus vraique le port de Skikda semble exigu et peu adapté pour faire face convenablementà un trafic de passagers et de véhicules aussi intense.