"Six constructeurs automobiles ont déposé des demandes auprès du ministère de l'Industrie pour investir en Algérie". C'est ce qu'a annoncé le directeur général de la compétitivité industrielle au ministère, Abdelaziz Guend, dans un entretien accordé à une chaîne de télévision privée. Le département de l'Industrie a reçu "six industriels souhaitant investir en Algérie auxquels on a donné toutes les explications nécessaires, notamment nos ambitions pour parvenir à une industrie nationale forte", a-t-il expliqué. Pour ce responsable, "les investisseurs dans ce créneau sont les bienvenus en Algérie à condition de proposer des projets productifs et pourvoyeurs de postes d'emploi, suivant le principe gagnant-gagnant".Cette condition a été rappelée, selon lui, à toutes les représentations diplomatiques qui ont contacté le ministère pour s'informer davantage sur la politique prônée dans ce secteur par l'Algérie. Le DG de la compétitivité industrielle qui a refusé de révéler l'identité des constructeurs, a souligné que l'investissement dans l'industrie automobile en Algérie ne sera pas l'apanage d'une nationalité ou d'une catégorie, le plus important étant de respecter l'intérêt de l'Algérie et celui des consommateurs.
Dans le même contexte, il a indiqué que la commission chargée du traitement des demandes d'investissement ne s'est pas encore réunie pour examiner les dossiers de ces constructeurs. Concernant l'importation de véhicules, M. Guend a révélé que le comité technique interministériel chargé de l'étude et du suivi des dossiers relatifs à l'activité des concessionnaires de véhicules neufs, a rejeté 19 dossiers sur 27 étudiés.
Le comité en question a tenu à ce jour 30 réunions, étudié 27 dossiers et en a rejeté 19 qui n'ont pas rempli les conditions requises en la matière, a précisé le même responsable. Cela dit, a-t-il signifié, ces rejets peuvent faire l'objet d'un recours auprès de la commission spécialisée. Interrogé sur la lenteur de l'opération de traitement des demandes, M. Guend avouera que cela est dû au fait que la commission compétente procède à une vérification minutieuse des pièces déposées et des déclarations des titulaires de dossiers, et à l'ajournement de nombreuses séances de travail, à cause de la situation sanitaire qui prévaut dans le pays.
À propos de l'importation de voitures d'occasion de moins de trois ans, le même directeur a rappelé que la loi permet clairement la mise en œuvre de la procédure mais cela nécessite toutefois la promulgation d'un texte réglementaire qui est en cours d'élaboration. Sur la possibilité de commencer l'importation de ce type de véhicules au courant de 2022, M. Guend a répondu : "Peut-être avant..."
R. E.
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Posté Le : 04/11/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Liberté
Source : www.liberte-algerie.com