Algérie

Six avocats pour défendre la fondation afud



Six avocats, dont Khaled Bourayou, ont été constitués pour défendre la fondationAfud (Analyse, formation,unification, développement),créée en 2016 par l'ex-président du RCD, Saïd Sadi.Six avocats, dont Khaled Bourayou, ont été constitués pour défendre la fondationAfud (Analyse, formation,unification, développement),créée en 2016 par l'ex-président du RCD, Saïd Sadi.
Dans un communiqué partagé sursa page Facebook, Saïd Sadi aaffirmé que sa fondation a été "illégalementprivée d'activité alorsqu'elle a scrupuleusement respecté les procédures en vigueur lors de sa réation en janvier 2016".
"En matière d'association, la législation lgérienne, dont ne manque de se prévaloir le régime devant l'opinion internationale,stipule que deux mois après l'assembléegénérale constitutiv e, toute demande n'ayant pas faitl'objet d'une notification écrite justifiant son rejet est réputée agréée", rappelle l'ex-numéro 1 duRCD. Il affirme ainsi que "le ministère de l'Intérieur a instruitson administration centrale pour ne pas délivrer de récépissé au moment du dépôt de dossier. Et c'est précisément ce document qu'exige l'administration territoriale, relevant du même ministère, pour entreprendre la moindre activité sur le terrain".
Ce à quoi aspire la fondation Afud
"La large adhésion suscitée par la constitution d'Afud s'était manifestée par une mobilisation de la diaspora qui proposait son expertise et le financement de projets de développement durable provenant d'ONG où exercent beaucoup de nos concitoyens expatriés avec, pour certains d'entre eux, d'éminentes responsabilités", explique le communiqué. "Les producteurs de produits du terroir avaient, pour leur part, exprimé le souhait de voir leurs moyens et expériences mutualisés pour être mieux accompagnés dans la promotion de leurs cultures.
Les citoyens s'intéressant au patrimoine immatériel avaient affiché la volonté de s'impliquer dans une stratégie de développement de tourisme solidaire valorisant des sites, des produits, des pratiques et des événements livrés à l ?oubli et l'abandon et condamnés, à plus oumoins brève échéance, à la dégradation irrémédiableou l'ex tinction", argue Sadi.
Saïd Sadi évoque un "déni constitutionnel"
Pour l'ex-président du Rassemblement pour la Culture et la démocratie, le blocage de sa fondation est un "déni constitutionnel". "Sans préjuger de la décision de justice qui sera rendue, le traitement du cas d'Afud, relancera le débat autour des abus bureaucratiques qui sanctionnent et inhibent l'ensemble du tissu associatif national.
Il apparaît, en effet, que la plupart des ONG algériennes ou celles activant dans notre pay s, quand bien même seraient-elles tolérées, sont soumises aux humeurs des dirigeants dans la mesure où, faute de récépissé, très peu sont en mesure de prouver qu'elles ont déposé leur dossier", estime Dr Sadi. "Sur ce registre aussi il y a un déni constitutionnel permanent qui doit être dénoncé être combattu sans répit", a-t-il conclu.
Dans un communiqué partagé sursa page Facebook, Saïd Sadi aaffirmé que sa fondation a été "illégalementprivée d'activité alorsqu'elle a scrupuleusement respecté les procédures en vigueur lors de sa réation en janvier 2016".
"En matière d'association, la législation lgérienne, dont ne manque de se prévaloir le régime devant l'opinion internationale,stipule que deux mois après l'assembléegénérale constitutiv e, toute demande n'ayant pas faitl'objet d'une notification écrite justifiant son rejet est réputée agréée", rappelle l'ex-numéro 1 duRCD. Il affirme ainsi que "le ministère de l'Intérieur a instruitson administration centrale pour ne pas délivrer de récépissé au moment du dépôt de dossier. Et c'est précisément ce document qu'exige l'administration territoriale, relevant du même ministère, pour entreprendre la moindre activité sur le terrain".
Ce à quoi aspire la fondation Afud
"La large adhésion suscitée par la constitution d'Afud s'était manifestée par une mobilisation de la diaspora qui proposait son expertise et le financement de projets de développement durable provenant d'ONG où exercent beaucoup de nos concitoyens expatriés avec, pour certains d'entre eux, d'éminentes responsabilités", explique le communiqué. "Les producteurs de produits du terroir avaient, pour leur part, exprimé le souhait de voir leurs moyens et expériences mutualisés pour être mieux accompagnés dans la promotion de leurs cultures.
Les citoyens s'intéressant au patrimoine immatériel avaient affiché la volonté de s'impliquer dans une stratégie de développement de tourisme solidaire valorisant des sites, des produits, des pratiques et des événements livrés à l ?oubli et l'abandon et condamnés, à plus oumoins brève échéance, à la dégradation irrémédiableou l'ex tinction", argue Sadi.
Saïd Sadi évoque un "déni constitutionnel"
Pour l'ex-président du Rassemblement pour la Culture et la démocratie, le blocage de sa fondation est un "déni constitutionnel". "Sans préjuger de la décision de justice qui sera rendue, le traitement du cas d'Afud, relancera le débat autour des abus bureaucratiques qui sanctionnent et inhibent l'ensemble du tissu associatif national.
Il apparaît, en effet, que la plupart des ONG algériennes ou celles activant dans notre pay s, quand bien même seraient-elles tolérées, sont soumises aux humeurs des dirigeants dans la mesure où, faute de récépissé, très peu sont en mesure de prouver qu'elles ont déposé leur dossier", estime Dr Sadi. "Sur ce registre aussi il y a un déni constitutionnel permanent qui doit être dénoncé être combattu sans répit", a-t-il conclu.


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