Algérie

Six ans de prison pour les deux mis en cause : Ils arrachent le grillage d'une fenêtre pour cambrioler un magasin de portables



Selon l'arrêt de renvoi, lu hier par le greffier du tribunal criminel, près la cour de Constantine, durant la nuit du 17 au 18 février 2006, B. Rabah 29 ans et S. Mohamed Hamza 34 ans, ont pénétré dans un magasin de vente de portables, sis au quartier de l'Etoile, et ce, après avoir arraché le grillage de la fenêtre. Une fois à l'intérieur, ils ont emporté des téléphones, des vêtements, un TV portatif, et un appareil vidéo. Ils ont quitté le magasin le matin, sans éveiller aucun soupçon. Ensuite, chacun de son côté, ils ont tenté d'écouler la marchandise. Dans un taxiphone de la gare routière de l'est, B. Rabah a proposé au gérant du KMS, des téléphones portables. Mais c'est un client, L. Skander qui a été intéressé par cette offre. S. Mohamed Hamza, le deuxième accusé, a abordé un de ses anciens voisins, en l'occurrence F. Saber pour lui confier le TV portatif défectueux, pour le lui garder pour un certain temps. Les services de sécurité de la police judiciaire chargés de l'enquête, suite au dépôt de plainte, se sont présentés au domicile de Hamza pour lui signifier qu'il est l'objet de recherche pour recel. Présentés aux magistrats instructeurs, B. Rabah et S. Mohamed Hamza ont reconnu les faits qui leur sont reprochés, dans les détails. Inculpés et mis en détention préventive, les deux acolytes ont été accusés «d'association de malfaiteurs et de vol par effraction, perpétré de nuit». Quant aux deux autres, L. Skander et F. Saber ont bénéficié de la liberté provisoire, sous le chef d'inculpation de «recel d'objets volés». Le duo, B. Rabah et S. Mohamed Hamza, accusés de ce vol, se sont retrouvés à la barre sans leurs avocats. Il fallait, conformément à la loi, qu'ils aient une défense. Le président du tribunal criminel a désigné d'office un avocat pour ne pas reporter l'affaire à la prochaine session. A la barre, les deux principaux accusés n'ont pas changé leurs déclarations faites devant les autorités judiciaires. Les deux autres accusés dans l'affaire de recel ont, eux, déclaré qu'ils ignoraient la provenance de ces objets. Dans son réquisitoire, le représentant du ministère public a mis en exergue la gravité de cette affaire qui a porté préjudice au citoyen lésé. Il précise que «malgré la reconnaissance des faits par les deux mis en cause cela ne doit pas nous obliger à être indulgent à l'endroit de ce genre d'individus», insistait-il. En conclusion, il requit 15 ans de prison à l'encontre de chacun des 2 premiers assorties de 1 million de DA et 10 ans de prison pour chacun des 2 receleurs. Le défenseur des accusés a mis en évidence la franchise de ces deux jeunes qui n'avaient, à aucun moment, voulu leurrer le jury. Il demanda de leur accorder des circonstances atténuantes. Pour les personnes accusées de recel, les robes noires ont plaidé non coupables pour leurs mandants qui ignoraient la provenance des objets volés. Après les délibérations, le tribunal criminel a reconnu, B. Rabah et S. Mohamed Hamza coupables et les a condamné à 6 ans de prison ferme chacun et à 1.000 000 de DA d'amende, tout en accordant des circonstances atténuantes. Les 2 autres accusés ont été relaxés.


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