Algérie

Situation sécuritaire, embouteillages et cherté de la vieLe climat morose de l'Aïd


Situation sécuritaire, embouteillages et cherté de la vieLe climat morose de l'Aïd
L'ambiance de nos fêtes ancestrales a quasiment disparu. Encore une fois, les Algériens ont fêté l'Aïd dans un climat des plus moroses. Le ton a déjà été donné à vingt-quatre heures de la fête religieuse, Aïd el-Kebir. Sur les routes, pas moins de 16 morts et près de 160 blessés ont été dénombrés malgré les multiples appels à la vigilance des services de sécurité. Au-delà de l'encombrement qui a touché même l'autoroute Est-Ouest. Sur le chemin de Tizi Ouzou, Boumerdès, Bouira ou Béjaïa, les embouteillages ont duré toute la journée du dimanche. Idem pour le second jour de l'Aïd. Sur un autre plan, le manque de civisme touchera les agglomérations où les moutons avaient trouvé refuge dans les immeubles.Sur un autre plan, la bourse des ménages a pris un sérieux coup. Au prix même de s'endetter. Rien que le jouet, un autre rituel cher aux bambins, coûte les yeux de la tête. Il fallait attendre le lendemain pour enfin voir quelques aspects inhérents à cette fête religieuse, à savoir la visite des cimetières, des mausolées, la prière de l'Aïd, le sacrifice du mouton selon les percepts de la religion et les infinies embrassades. Passé ce cap, les routes sont vidées pour laisser place à la marmite, aux senteurs du bouzelouf, des grillades et, enfin, à la longue sieste.
Sur les hauteurs de la Kabylie, les habitants ont eu droit à un autre décor. Les services de sécurité ont lancé une série de bombardements. Plus d'une quinzaine de tirs à la roquette dans les monts boisés d'Aïn El-Hammam, Agouacha et Larbâa Nath Irathen. Les forces de sécurité ont mis en place un dispositif après que des renseignements eurent fait état de mouvements suspects de terroristes. Dans ces lieux toujours ciblés par le terrorisme et le banditisme, des barrages de contrôle ont été également installés.
Entrées et sorties d'agglomérations sont soumises à la surveillance des policiers et des gendarmes qui appuyaient les points de contrôle stratégiques de l'armée.
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