Algérie

SITUATION GEOGRAPHIQUE ET CLIMATOLOGIE DE LA REGION DE MOSTAGANEM



SITUATION GEOGRAPHIQUE ET CLIMATOLOGIE DE LA REGION DE MOSTAGANEM
Avant d’entamer l’histoire de Mostaganem , il paraît opportun de parler de son site géographique et son climat car ce sont deux éléments dont le rôle est très important dans son histoire ancienne et contemporaine.

La région de Mostaganem est limitée à l’est par le Dahra qui s’étend de la mer aux hautes plaines steppiques du sud , et à l’ouest par l’embouchure de la Macta.
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En longeant la côte de l’est à l’ouest , on constate que le tangage de montagnes assaisonné d’incessantes sinuosités autour de brusques avancées rocheuses , cède la place à un rivage d’une physionomie toute différente : celui de la côte oranaise. De longues bandes de sable envahissent la côte.

A 15 km de Mostaganem , l’estuaire du Chelif , bordé par des croupes verdâtres. Le fleuve le plus long d’Algérie pousse son limon au-delà de son embouchure. Né dans l’Atlas saharien , il apporte à la mer , après un périple de 800 km , les souvenirs du désert.

Cette côte à peu prés convexe depuis Cherchell se creuse en golfe assez profond. A peu prés rectiligne , elle dessine un arc trop tendu avec ses 30 km de façade , elle est exposée aux vents dominants d’ouest , souvent violents et pluvieux. Cette situation a longtemps nuit au port de la ville en faveur de celui d’Arzew mieux abrité.

Entre Mostaganem et Oran , les 86 km ont leur charme. Jusqu'à Arzew , on contourne d’abord en une demi circonférence , presque parfaite, le bas d’un amphithéatre. Tout le long de ce beau rivage , d’immenses plantations et de vastes cultures succèdent à l’estuaire marécageux de la Macta.

L’arrière pays , au sud , est formé de plusieurs plaines ; celle de Marsa est une région digne de rivaliser avec la Mitidja par ses vignobles et les remparts de jardins frais puis celle de la Mina dont le printemps , après un hiver bien arrosé constitue un tel ruissellement de verdure et un si riche manteau de prairies grasses et veloutées.

Le plateau sue lequel s’élève Mostaganem , s’étend sur plus de 1400 m2 et ne dépasse guère 105 mètres d’altitude.Il est limité par la large et profonde vallée du bas Chelif au nord , la dépression de la Macta au sud , la vallée de la Mina inférieure à l’est et enfin la mer à l’ouest.

Cette surface ondulée présente une succession de dépression et de rides parallèles orientées sud ouest -nord est. De larges vallées séparent ces ondulations : vallée des jardins au centre , dépression de Tounin au nord , celle du Nador au sud.

L’aspect change cependant à Bled Touahria et Bouguirat : les sables prennent de l’importance . Après les crètes des Ouled Sidi Abdallah , l’allure change à nouveau ; on passe aux montagnes boisées de Yanero , de l’Akboub et de Bel Acel.

La ville est assise sur une roche sabloneuse laquelle des couches de pouzzalane ont été découvertes « circonstances qui semble prouver que cette roche aurait été la suite ou la conséquence d’une antique et violente éruption ».

Adossée de trois côtés à des côteaux , la ville offre un magnifique panorama : à perte de vue ... la mer.

Le climat y est nettement différent de celui aride des basses plaines de la Mina et du bas Chelif. Il se caractérise par la douceur de la température.

Grâce à l’influence de la mer , ce plateau uniforme ne connaît pas les fortes chaleurs en été ni les grands froids d’hiver ni les gelées d’automne.

L’eau douce et potable est est en quantité suffisante notamment à EL AMTMORE ,TIGDITT et MAZAGRAN.

La vallée des jardins et celle de Mostaganem étaient réputées de tout temps pour leur fertilité et leur richesse.



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