"Le ministère de la Défense nationale rassure tous les éléments de ces catégories (appelés et rappelés, ndlr), que leurs dossiers seront traités équitablement dans les plus brefs délais, et chaque élément bénéficiera de ses droits selon le taux d'invalidité défini par les commissions d'expertises médicales." Tant attendue par les appelés du Service national et les militaires rappelés dans le cadre de la mobilisation de la lutte antiterroriste, la décision de régulariser ces catégories vient, enfin, de tomber. Elle émane du ministère de la Défense nationale (MDN) qui précise que "dans le cadre de la poursuite des efforts consentis pour la prise en charge des revendications des éléments de l'Armée nationale populaire, à savoir les appelés du Service national et les militaires rappelés dans le cadre de la mobilisation, et afin de régulariser leurs dossiers, les représentants de ces catégories ont été invités, le 3 septembre 2014, au Cercle national de l'Armée, à une réunion avec les responsables des services chargés de ce dossier au ministère de la Défense nationale". Cette réunion a débouché sur plusieurs recommandations, dont celle de prendre en charge le nombre de personnes concernées par cette mesure qui soulagera, sans doute, les victimes touchées lors de leurs missions commandées durant les années de plomb. Précisant que tous les cas seront étudiés, le MDN informe, par ailleurs, toutes les personnes concernées, "dont la situation n'a pas encore été régularisée, ou celles désirant introduire des recours concernant les précédents rapports médicaux, qu'elles peuvent déposer leurs dossiers dans les bureaux régionaux des pensions militaires territorialement compétents pour les soumettre à l'étude". Autrement dit, aucun cas ne sera lésé du fait que tous les dossiers médicaux seront passés à la loupe en présence de la personne concernée et la commission chargée de statuer sur ses droits rendra une réponse dûment notifiée afin de lever toutes les équivoques. Il faut savoir que le MDN a été attentif à l'appel de ces victimes, dont des handicapés à vie et d'autres traumatisées et ayant perdu leur emploi, avant qu'il ne tranche sur cette sensible question. D'autant que ces milliers de personnes avaient observé plusieurs sit-in pour crier leur désarroi et avaient interpellé les pouvoirs publics pour la prise en charge spécifique de leurs cas. Du coup, cette décision se veut une assurance du MDN vis-à-vis de ces blessés et autres cas lourds qui ont répondu à l'appel de l'Armée pour lutter contre le terrorisme et sauver la République lorsqu'elle était menacée par l'islamisme armée.F BNomAdresse email
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Posté Le : 06/09/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Farid Belgacem
Source : www.liberte-algerie.com