Algérie

Situation de la presse dans la région de la Méditerranée 'La corruption avance quand la liberté d'expression recule"



Situation de la presse dans la région de la Méditerranée 'La corruption avance quand la liberté d'expression recule
Pour le journaliste jordanien Ali Chakir, bien que la liberté d'expression constitue l'un des droits fondamentaux de la presse, la majorité des législations arabes dans ce domaine vient compléter le code pénal, ce qui est 'inadmissible".
Le journaliste jordanien, Ali Chakir, a indiqué hier à Alger que les pays arabes avaient des législations désuètes dans le domaine de l'information dans le but de 'brider" la liberté d'expression, soulignant que cela ne pouvait continuer grâce aux nouvelles technologies.
Lors d'une conférence organisée par le quotidien El-Khabar, à la veille de la célébration de la Journée mondiale de la liberté d'expression sous le thème 'La situation de l'information dans la région de la Méditerranée" qui s'est déroulée en présence de journalistes ayant obtenu le prix Omar-Ourtilene pour la liberté d'expression, M. Chakir a estimé que les nouvelles Technologies 'affaibliront les gouvernements qui restreignent la liberté et le droit d'informer, en contribuant à la diffusion de l'information". Présentant une analyse sur la presse arabe, M. Chakir a indiqué que ce qui caractérisait le secteur de l'information dans ces pays est qu'il y a plus de points de vue que d'analyses réalistes, en particulier dans la presse écrite, à cause des difficultés d'atteindre l'information, car l'Etat, lui-même, détermine les canaux de la communication. La Suède est le premier pays qui a promulgué une loi qui garantit le droit à l'information en 1776, a-t-il rappelé, soulignant que
94 Etats ont consacré ce droit dont trois pays arabes mais de façon 'théorique", à savoir : la Jordanie, le Yémen et la Tunisie. L'application des lois sur l'information dans les pays arabes en général 'reflète le degré de tolérance ou d'intolérance du pouvoir exécutif", a-t-il estimé, précisant que même si la liberté d'expression constituait l'un des droits fondamentaux de la presse, la majorité des législations arabes dans ce domaine vient compléter le code pénal, ce qui est 'inadmissible", selon lui. Il a souligné la capacité de la presse à créer l'évènement et à changer la situation de toute société, citant l'exemple de la corruption, 'un phénomène qui avance lorsque la liberté d'expression recule, et vice-versa".
La journaliste italienne Juliana Sagrina a évoqué les conditions difficiles dans lesquelles le journaliste exerçait sa profession notamment lors de la couverture de guerres ou de conflits, citant sa propre expérience lorsqu'elle a été prise en otage lors de la deuxième guerre d'Irak. Le Marocain Ahmed Boughaba a présenté un aperçu sur la pratique journalistique dans son pays, la qualifiant de 'presse de lutte".
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