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Entrons directement dans le vif du sujet. La grande mission confiée à M. Webb, lors de cette finale, ne permettait pas l'échec ou le rejet pour la simple raison que rien ne devait empêcher l'aboutissement du fameux projet (se succéder à soi-même), à partir du moment où beaucoup d'obstacles jonchent le long trajet. Et ce qui devait arriver arriva ! Toutefois, sans vouloir mettre tout sur le dos du très contesté arbitre, il faut reconnaître que dans cette finale, la réalisation unique, heureusement, ne souffre d'aucune irrégularité, donc logique.Mais, mis à part cela, M. Webb n'a réussi à aucun moment à mettre le holà, dans l'une des plus chaudes empoignades qui a failli tourner à la tornade et rendre tous ceux qui l'ont suivie malades, au lieu d'être à la dimension d'une impeccable organisation, une dernière étape comme à la parade. Le grincement de dents de l'état-major de la Fifa, particulièrement visible sur le visage de M. Blatter, montrant les traits d'un responsable fâché au vu des innombrables fautes graves cachées et d'autres moins évidentes, cette fois sanctionnées, empêchant tout enchaînement, laissant aux observateurs le navrant aperçu du jeu haché. Au début, M. Webb a paru tel un commando prêt à donner l'assaut avec son crâne rasé ; il a finalement déçu, donnant l'impression d'être totalement déphasé car après chaque décision, il n'arrêtait pas de paraphraser et sans s'en rendre compte, sur l'une d'elles a failli s'écraser. Dire que la Fifa l'a choisi pour sa grande expérience, après une finale en Ligue des champions et deux précédentes prestations dans cette compétition, il se devait, à la vue des premières « agressions » perpétrées par les Néerlandais avec véhémence, sanctionner sans la moindre indulgence, avec juste sentence tout en redoublant de vigilance pour sauver la finale et, de facto, son immense audience, de ces mauvaises images que sont l'inconséquence et surtout l'inconvenance.Pendant le match, beaucoup de choses défilaient dans la tête de M. Webb, homme de devoir qu'il est, ce qui a diminué, en grande partie, sa concentration et influé sur sa prestation, passant de concession à concession entre joueurs aux grandes sensations avant de se retrouver avec une autorité entamée et sans dimension. Lorsqu'on pardonne une charge violente dans l'un et l'autre camp, puis un agressif pied levé au moment où la Fifa attendait que l'affront (les erreurs des matchs précédents) soit cette fois et à l'occasion lavé, voilà que M. Webb lance un pavé dans la mare. C'est à partir de petits détails qu'on arrive à faire les grandes différences. En conclusion, l'arbitre anglais, qui était très bien assisté, a dirigé un match de grande intensité où il y avait de la forte pression, supportée et acceptée par l'arbitre par son manque de perspicacité et de subtilité.
Posté Le : 13/07/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salim Oussaci
Source : www.elwatan.com