Site Aadl de Bachedjarrah : plus d'entretien et de suivi réclamés par les copropriétaires Alger : les autres articles

Les négligences accumulées ont engendré une situation préjudiciable au cadre de vie ainsi qu'au cadre bâti.
Les habitants de la cité AADL de Bachedjarrah comptent dépêcher une délégation auprès de la direction régionale pour réclamer des opérations d'entretien permanent et plus de suivi.D'après un copropriétaire, les négligences accumulées ont engendré une situation préjudiciable au cadre de vie ainsi qu'au cadre bâti. «L'affaissement de la chaussée au niveau de l'entrée principale n'a pas été réparé malgré les réclamations répétées. L'éclairage public est défaillant dans plusieurs endroits de la cité. Les pannes des ascenseurs sont récurrentes et les interventions n'ont lieu qu'après des attentes insupportables. Nous ne devons pas connaître une telle situation du moment que nos paiements des charges sont à jour», a affirmé, H. Mohamed, qui vient d'entamer sa retraite.
Cet interlocuteur a toutefois précisé que les ouvriers de l'entreprise chinoise CSCEC ont été négligents et ont manqué de prudence au moment où ils ont aménagé les niches abritant les compteurs de gaz et les compteurs électriques.
«Les travaux lancés récemment dans les cages d'escalier pour installer un dispositif de lutte contre les incendies et pour sécuriser les niches sont nécessaires. Néanmoins, ils auraient dû être effectués avant la livraison des logements. Au cours de cette opération, les ouvriers chinois ont utilisé les ascenseurs d'une manière abusive, au point de les transformer en monte-charges. Juste après les tâches effectuées, des pannes d'ascenseurs sont survenues simultanément au niveau des immeubles E1, E2, F1 et F2, privant ainsi les occupants de cette commodité, certains sont contraints de faire des efforts pour accéder à leur appartement situé au 9e étage», a-t-il encore expliqué.
D'autres habitants interrogés ont affiché une attitude laissant deviner un désappointement. Ils sont unanimes à déplorer le manque de structures d'accompagnement. «La cité ne dispose pas d'une école primaire. Faute de terrains de jeu, les cages d'escalier et les chaussées deviennent des lieux privilégiés pour les amusements improvisés par les enfants. Les armoires téléphoniques ne sont pas encore installées et l'accès à Internet ne se fera pas sitôt. Les espaces verts ne sont pas entretenus. Les aires de stationnement manquent terriblement. Par conséquent, les man'uvres que doivent effectuer les conducteurs au moment de garer leur véhicule s'avèrent très compliquées», a renchéri Samir B., occupant un appartement de l'immeuble F2.
Dans le même site, convient-il de rappeler, s'élèvent 9 autres immeubles contenant 300 logements dont la livraison est prévue pour le mois de décembre prochain. Présentement, des travaux de voirie suivis d'un déblayage des espaces situés aux abords des nouveaux immeubles sont en cours.
D'après un technicien relevant du Cneru, la situation du site va certainement s'améliorer. «Après la réception des 300 logements restants et leur livraison aux bénéficiaires respectifs, le chantier sera délocalisé. Les espaces récupérés seront comme convenu affectés pour l'implantation d'une école primaire et d'un centre de santé. Des aires de jeu et de détente y seront aussi aménagées conformément au plan initial», a-t-il indiqué.